Le linceul de Turin ne peut venir que de la Résurrection du Christ
Aujourd'hui, il est possible de conclure que le linceul de Turin est bien celui qui a enveloppé le corps du Christ après sa mort en l'an 30 à Jérusalem. Le rayonnement qui a provoqué l'image imprimée sur le tissu, image stupéfiante, inexplicable et non reproductible par la science à ce jour, ne peut venir que du "flash" de la Résurrection. Voir le site de référence, le plus complet au monde : https://www.shroud.com
C'est la science qui prouve l'authenticité du Saint Suaire de Turin. En s'attachant à mettre en lumière 5 arguments précis qui sont tous décisifs, la présentation de Marie de Nazareth explique pourquoi, dans l'état de la connaissance actuelle, rester dans le doute et ne pas conclure serait une attitude idéologique, incohérente et inappropriée :
1/ Le linceul est précisément évoqué dans le Codex de Pray, premier texte hongrois conservé à la Bibliothèque de Budapest (document historique incontestable, 1192-1195). Mais le Saint Suaire existait bien avant l'An 944, il ne venait assurément pas du Moyen-äge.
2/ Le Linceul est un "négatif" photographique, depuis des siècles, montrant une image nette à partir d'une oxydation acide déshydratante de densité variable, et indiquant une information de distance. Or, la notion est totalement inconnue et inconcevable avant le XIXème siècle. C'est donc la première photographie de l'histoire de l'humanité.
3/ Le linceul est l'Évangile exact de la Passion. Et 18 détails inconnus au Moyen-Âge rendent l'image inconcevable à cette époque.
4/ Le linceul fait apparaître un rayonnement 3D "orthogonal", une sorte de brûlure superficielle non déformée, totalement inexplicable au plan scientifique et international.
5/ Le linceul reste d'une singularité absolue. À cet objet unique et non reproductible correspond logiquement une cause semblable.

Explorons.
Non seulement les derniers travaux scientifiques balayent les anomalies et renforcent les compatibilités historiques, mais plus déterminant encore, la science n'explique toujours pas divers phénomènes constatés sur le Saint Suaire, relevant donc du miracle.
Comment expliquer l'étrange inversion des couleurs ? Dès 1898, le chevalier turinois Secondo Pia photographie pour la première fois le linceul et s'aperçoit avec stupéfaction que le négatif de son film argentique révèle une image insolite : le noir devient blanc, et le blanc devient noir.
Comment expliquer le caractère tridimensionnel de l'image ? Sur la face ventrale comme sur la face dorsale. Entre 1973 et 1976, le Français Paul Gatineau et les Américains Jackson & Mottern révèlent que l'intensité l'image est inversement proportionnelle à la distance entre le corps et le linge. Du jamais vu.
Comment expliquer l'absence de traces de décomposition du corps ? Laissant supposer que celui-ci n'est pas resté plus de 36 heures dans le linceul.
Comment expliquer le parfait modelé des caillots de sang, intacts et lisses ? Aucune trace de putréfaction et aucune trace non plus d'arrachement des fibrilles de lin et des fibrines de sang, ne permettant pas de comprendre de manière rationnelle comment le corps a pu sortir sans laisser la moindre trace.
Comment expliquer que la face ventrale et la face dorsale présentent la même densité ? Comme si, et c'est l'explication la plus rationnelle, le corps se trouvait en état d'apesanteur.
Comment expliquer la présence, sur des images polarisées, des ligaments des mains, des dents et des os du visage ? Comme si le linceul, en s'affaissant, avait scanné le corps devenu transparent.
Comment expliquer l'existence la relation entre l'intensité lumineuse de chaque point du Saint Suaire et la distance séparant le corps du tissu qui l'enveloppait ? Comme l'ont très bien démontré dès 1976 deux ingénieurs américains, Jumper et Jackson, en créant pour la première fois une représentation 3D du corps imprimé sur le Linceul de Turin, seule une source d'énergie (rayonnement lumineux) venant du corps et non de l'extérieur du linge peut expliquer ce phénomène extraordinaire.
Comment expliquer la formation même de l'image du corps révélé ? L'hypothèse la plus probable serait un phénomène luminescent du type laser. Seule méthode qui permet de satisfaire toutes les propriétés contraignantes du Linceul. C'est pourquoi certains parlent de "flash de la résurrection", entendue comme une forme de décorporation lumineuse ayant traversé puis imprégné les tissus, qui pourrait alors correspondre.
Des éléments incroyables qui se conforment en tous points à la Passion du Christ dans la Bible
Voir les constations avérées du docteur Pierre Barbet de l'hôpital Saint-Joseph à Paris depuis les années 30, et surtout, avant lui, des travaux remarquables du Dr Paul Vignon publiés dans Le Linceul du Christ - étude scientifique dès 1902 :

- flagellation
- 120 coups portés par un fouet, appelé flagrum, avec deux lanières se terminant par deux petites billes reliées en haltère
- patibulum, c'est à dire la barre horizontale de la croix portée sur le dos
- clous enfoncés dans les poignets et non dans la paume de la main
- coup de lance sur le flanc droit par une lance à feuille plate
- blessures à la tête conformes à la "couronne"/casque d'épines
Commentaires d'Emmanuela Marinelli : "Tout d'abord, l'Homme du Saint Suaire a été flagellé. Tout son corps a été frappé avec un flagrum taxillatum romain, à l'exception de sa poitrine. Les blessures indiquent que les coups provenaient de deux points différents, ce qui fait penser qu'il y avait deux bourreaux. Cette flagellation ne devait pas être mortelle et elle a été infligée comme une peine en soi, plus lourde que celle qui précédait normalement la crucifixion: en effet, au lieu des vingt-et-un coups habituels, la victime en a reçu environ cent vingt: c'est le chiffre qui ressort de l'examen du Suaire. Il ne s'agit pas d'une flagellation hébraïque parce que la loi des Hébreux imposait qu'on ne dépasse pas les trente-neuf coups. Chaque coup a provoqué six contusions causées par autant d'osselets placés aux extrémités des trois cordes du flagrum. Et loin d'être suivi, comme de coutume, par la libération du condamné, le supplice fut suivi par sa crucifixion (Ps 129, 3; Is 50, 6; Mt 27, 26; Mc 15, 15; Lc 23, 25; Jn 19, 1). La flagellation n'a pas eu lieu pendant le transport du patibulum parce qu'il existe aussi des signes de flagrum à la hauteur des épaules. Ces blessures sont différentes de celles qu'on peut voir sur tout le corps parce qu'elles s'avèrent comprimées par quelque chose de lourd.
L'Homme du Saint Suaire a été couronné d'épines: sa tête présente, sur toute sa surface, une cinquantaine de blessures causées par des objets pointus. Un casque d'épines a été tressé à la manière des couronnes royales de l'Orient. Il ne s'est donc pas agi du cercle d'épines qui nous est parvenu de la tradition occidentale (Mt 27, 29; Mc 15, 17; Jn 19, 2). Le filet en forme de 3 renversé que l'on voit sur le front (détail qui apparaît d'ailleurs dans différentes représentations du visage du Christ en Orient, bien avant l'an Mille) correspond à une descente de sang veineux lente et continue, causée par une épine plantée dans la veine frontale; l'aspect particulier de 3 renversé est dû à la contraction du muscle frontal sous l'effet du spasme douloureux. La tache de sang à droite, à la racine des cheveux, est formée d'un caillot circulaire de sang artériel, parce qu'elle sort en jet intermittent.
On peut observer, sur le visage de l'Homme du Saint Suaire, plusieurs traces évidentes de différentes tuméfactions, ainsi que la fracture du nez, provoquée vraisemblablement par un coup de bâton qui a également frappé la joue droite (Mt 27, 30; Mc 15, 19; Jn 19, 3). L'Homme du Saint Suaire présente une ecchymose au niveau de l'omoplate gauche et une blessure sur l'épaule droite, que l'on peut relier au transport de la partie horizontale de la croix, le patibulum (Mt 27, 31-32; Mc 15, 20-21; Lc 23, 26; Jn 19, 17). Dans la zone des ecchymoses, les blessures de flagrum n'ont pas été déchirées par le frottement du bois: en effet, on a fait endosser à Jésus la chlamyde (Mt 27, 31; Mc 15, 20) qui a protégé les blessures du frottement, mais a ensuite causé des souffrances considérables lorsqu'elle lui a été arrachée avant la crucifixion (Mt 27, 35; Mc 15, 24; Lc 23, 34; Jn 19, 23-24). Les chutes, qui nous ont été transmises par la tradition, sont confirmées par les particules terreuses mêlées de sang qui ont été trouvées sur le nez et sur le genou gauche. Le fait que le patibulum ait été attaché empêchait le condamné de se protéger de ses mains. On a également identifié une grande quantité de matériel terreux à l'endroit du talon.
L'Homme du Saint Suaire n'était pas citoyen romain, sinon il n'aurait pas été crucifié. Les blessures des poignets et des pieds correspondent à celle d'un homme fixé à la croix par des clous. On ne voit pas les pouces sur le linceul: la lésion du nerf médian, causée par la pénétration du clou dans le poignet, cause en effet la contraction du pouce. Il résulte de l'analyse médico-légale que l'Homme du Saint Suaire, lorsqu'il est mort, était déshydraté (Mt 27, 48; Mc 15, 36; Lc 23, 36; Jn 19, 28-29; Ps 69, 4; Ps 69, 22; Ps 22, 16). Pour accélérer la mort, il n'était pas rare qu'on casse les jambes des crucifiés: le condamné mourait alors par asphyxie parce qu'il restait pendu par les bras. L'examen du Saint Suaire montre que les jambes n'ont pas été cassées (Jn 19, 33; Ez 12, 46).
L'Homme du Saint Suaire a été percé au côté droit de la cage thoracique. Les lèvres de la blessure sont élargies, précises et linéaires, typiques d'un coup donné après la mort. L'infarctus suivi d'hémopéricardie est considéré comme la cause la plus probable du décès. L'hémopéricardie est la phase terminale d'un infarctus myocardique et elle est causée par des spasmes de ramifications coronariennes sous la poussée de stress psycho-physique violents. La mort par hémopéricardie se déduit de la tache de sang qui sort de la blessure, dans laquelle apparaissent des grumeaux denses, séparés par un halo de sérum; ceci peut arriver chez un homme décédé à la suite d'une importante accumulation de sang dans la région du thorax. Cette accumulation peut s'expliquer par la rupture du cœur et par l'épanchement de sang qui s'en est suivi entre le cœur lui-même et le feuillet péricardique externe, qui cause une douleur rétrosternale lancinante. Dans l'évangile, on lit que Jésus, avant d'expirer, lance un cri (Mt 27, 50; Mc 15, 37; Lc 23, 46; Ps 69, 21; Ps 22, 15). La blessure par la lance, pratiquée sur le cadavre après un certain temps, a donc permis la sortie du sang qui s'était déjà séparé du sérum (Jn 19, 34; Is 53, 5; Za 12, 10; 1Jn 5, 6; Ez 47, 1).
Le Suaire est un drap de lin au précieux tissage: les évangiles nous disent que l'étoffe funéraire de Jésus fut acquise par Joseph d'Arimatie, un homme riche (Mt 27, 57-60; Mc 15, 42-46; Lc 23, 50-53; Jn 19, 38-40). On a trouvé sur le Suaire des traces d'aloès et de myrrhe, les substance parfumées apportées par Nicodème (Jn 19, 39-40). L'Homme du Saint Suaire n'a pas été lavé, parce que victime de mort violente. Les décalques hématiques montrent que son corps a été enveloppé dans le linceul dans les deux heures et demie qui ont suivi le décès et qu'il n'y est pas resté plus de quarante heures. Il n'y a pas, en effet, de signes de putréfaction (Ps 16, 10).
Enfin, le contact entre corps et linceul s'est interrompu sans altérer les décalques de sang qui sont restés extrêmement nets. Si le corps avait été extrait du linceul, il y aurait eu des bavures qui, au contraire, n'existent pas. Mais les empreintes démontrent qu'il n'y a pas eu d'extraction mécanique."
Sans oublier les mystérieux "fantômes d'écriture" le long du visage (NAZARENU, le Nazaréen, INNECE), découverts par l'ingénieur francais André Marion de l'Institut d'optique d'Orsay, qui semblent bien correspondre au reste de la formule de condamnation à mort reproduite par l'huissier romain : "In necem ibis" ("À la mort tu iras").
Même la datation n'est plus un point d'achoppement : le chimiste Raymond Rogers a démontré que l'échantillon de tissu, faisant remonter la datation à 1260-1390 après Jésus-Christ dans un premier temps, avait fait l'objet d'un sérieux racommodage avec insertion de fils de coton, faussant les résultats. C'est alors qu'en avril 2022, le Pr Liberato de Caro, de l'Institut de cristallographie de Bari, utilise une nouvelle technique de datation appelée "wide-angle X-ray scattering" (Waxs), prouvant que le linceul est très proche dans sa structure d'un échantillon de lin trouvé dans les ruines de Massada, la citadelle juive tombée en 73, permettant donc une datation au 1er siècle de notre ère.
Cette nouvelle technique est plus fiable que la datation au carbone 14. Parce qu'elle n'est pas influencée par la présence de nouvelles particules qui se seraient ajoutées au cours du temps entre les fibres du tissu, et qui peuvent fausser les résultats de la datation au carbone 14. Le directeur de l'étude explique les choses ainsi : « les échantillons de tissu sont généralement sujets à toutes sortes de contaminations, qui ne peuvent pas toujours être contrôlées et complètement éliminées du spécimen daté. Environ la moitié du volume d'un fil de fibres naturelles est un espace vide, un espace interstitiel, rempli d'air ou d'autre chose, entre les fibres qui le composent. Tout ce qui se trouve entre les fibres doit être soigneusement retiré. Si la procédure de nettoyage de l'échantillon n'est pas minutieusement effectuée, la datation au carbone 14 n'est pas fiable. » Au contraire, l'analyse WAXS s'effectue à un niveau infiniment plus précis. Cela présente un autre avantage : l'échantillon nécessaire à l'analyse WAXS est singulièrement plus petit que celui utilisé pour la datation au carbone 14. Les chercheurs italiens n'ont eu besoin que d'un morceau de lin de 0,5 mm × 1 mm. Enfin, l'analyse par rayons X est « non destructive, elle peut donc être répétée plusieurs fois sur le même échantillon » alors qu'« une seule mesure du contenu en carbone 14 peut être effectuée sur le même échantillon », poursuit Liberato De Caro.
Au bout du compte, comme le résume très bien André Magne, un mathématicien toulonnais, il n'y a qu' "une chance sur 200 milliards pour que le Saint Suaire soit un faux" :
"C'est comme une scène de crime"
Œuvre d'art médiévale ou relique divine?
Penser que quelqu'un du Moyen-Âge a été capable d'une telle technologie au point que les scientifiques modernes soient incapables de la comprendre est une grande bêtise. C'est la dernière planche de salut pour certains dont voici le mode de raisonnement. Si le Linceul est vraiment celui du Christ, je vais devoir reconnaître que la tradition chrétienne dit vrai et qu'il est vraiment ressuscité. Quant à la datation médiévale au Carbone 14, elle a été invalidée avec publication dans une revue scientifique (Raymond Rogers – Thermochimica Acta, Ndlr) et par d'autres modes de datations.
Le Saint-Suaire n'incarne-t-il pas avant tout ce que l'on veut y voir - foi, espérance... - et peu importe qu'il soit authentiquement lié au Christ ou pas?
En calcul de probabilité, quand on dit le mot "et", on multiplie les probabilités entre elles. Ici, nous avons un homme de type juif, et entre 30 et 35 ans, et qui a reçu des coups de bâton, et une flagellation intense, et un casque d'épines - détail très particulier qui n'est pas un supplice de la loi romaine -, et qui a porté sa croix, et qui a été crucifié, et qui a reçu un coup post-mortem au côté droit, etc. Avec tous ces détails, le directeur du centre international Bruno Barberis a montré par le calcul qu'il y avait 1 chance sur 200 milliards que la personne sur le Linceul ne soit pas le Christ. Pourquoi? Parce que c'est le seul personnage historique que l'on connaisse qui a subi tous ces supplices en même temps.
Avec ça, le jugement rendu par le Symposium de Rome en 1993 n'est pas étonnant. Ce "tribunal scientifique" composé d'une soixantaine de scientifiques a déclaré le Linceul authentique à l'unanimité, dans le sens suivant : le Linceul de Turin "ne peut pas" ne pas être celui du Christ, personnage historique du 1er siècle.
Alors pourquoi ces éternelles contradictions?
Je crois que le Linceul est là pour les non croyants, comme un dernier signe, une dernière tentative pour les amener à la foi. Les chrétiens n'ont pas besoin du Linceul pour croire. En revanche, un non-croyant honnête intellectuellement aura besoin de justifier la formation de l'image du Linceul car l'existence même de cette relique est comme une épine. La photo du crucifié est visible par tous, ce n'est pas seulement ce que l'on veut y voir, on voit réellement! Un miracle peut provoquer la stupéfaction, ce qui est une première étape vers la foi, mais l'étape suivante est la réponse libre de la personne devant le miracle. Cela semble être une histoire trop belle pour être vraie, mais quel signe tangible incroyable que le Linceul de Turin pour notre époque!
Malgré les détériorations du temps, préconisez-vous de nouvelles études, et si oui, avec quelles méthodes?
Bien sûr qu'il faut continuer. C'est exactement comme une scène de crime. Il faut faire toute la lumière sur ce qui s'est passé. Ce serait bien aussi de refaire la datation au carbone 14 à différents endroits du Linceul, ce qui permettrait de comparer les résultats entre eux. Tout en se rappelant aussi qu'il ne s'agit que d'un test de laboratoire à mettre en rapport avec les autres résultats de datations et que cela ne remet pas en cause toutes les expertises dans les autres domaines de la science. Un peu de respect pour les anatomistes, les palynologues, les médecins, etc. s'il vous plaît! Pour qu'un résultat soit confirmé, il faut l'interdisciplinarité des sciences afin de la parler de la science dans son ensemble.
Imaginez-vous écrire un jour sur le sujet?
Non, il y a suffisamment d'excellents ouvrages là-dessus. Je conseille d'ailleurs le livre d'Arnaud-Aaron Upinsky, L'Église à l'épreuve du Linceul, qui reprend de façon méthodique tous les travaux du Symposium.

Nouveau : le linfeul de Turin ou la photographie divine du Feu sacré ?
Une étude scientifique récente soutient que "l'image impossible" du Saint Suaire pourrait être une "photographie divine" prise au moment de la Résurrection, qui se serait imprimée depuis une source d'énergie très similaire à celle qui se développe chaque année à l'intérieur du Saint-Sépulcre de Jérusalem : le Feu Sacré - associé à des phénomènes électriques de haute intensité. Selon la nouvelle hypothèse formulée par les Dr Giulio Fanti et Robert Siekfer dans leur ouvrage de référence The Holy Fire and the Divine Photography - The Image of the Holy Shroud of Christ, la "photographie divine" résulterait d'une énergie électrique qui aurait interagi avec les fluides corporels émis par le corps pour former une image. Certaines expériences ont donné des résultats très encourageants qui semblent reproduire, même sur de petits échantillons, la quasi-totalité, voire la totalité, des caractéristiques très particulières de l'image corporelle du Saint Suaire. Voir l'article scientifique Holy Fire and Body Image of the Holy Shroud: Divine Photography Hypothesis, Dr Giulio Fanti, World Scientific News - An International Scientific Journal, 18 janvier 2023
1. Qu'est-ce que le Feu Sacré ?
L'apparition du Feu Sacré a généralement lieu vers 14h chaque année, le Samedi Saint orthodoxe, dans l'Édicule de la Basilique du Saint-Sépulcre de Jérusalem. Le rituel est le suivant :
1. La première activité est la préparation : elle comprend l'extinction de toutes les lampes de veille dans la Basilique du Saint-Sépulcre et la vérification, vers 10h, de l'absence de tout objet susceptible d'allumer une flamme.
2. À 11 h, la porte de l'Édicule est scellée à la cire et les Arabes chrétiens entonnent des chants traditionnels.
3. À midi, le patriarche grec orthodoxe qui présidera l'office du Feu Sacré entre dans la Chapelle orthodoxe de la Résurrection et, vers 12h30, il entame une procession qui fera trois fois le tour de l'Édicule. Il s'arrête ensuite devant l'Édicule et retire ses vêtements ornés et sa mitre.
4. Ensuite, après avoir reçu quatre faisceaux neufs et non allumés de 33 bougies destinées à la distribution du Saint-Esprit aux fidèles présents, le Patriarche entre dans l'Édicule en direction du Tombeau. À ce moment précis, un phénomène électromagnétique, semblable à une série d'éclairs, apparaît à l'extérieur de l'Édicule.
5. Seul dans la chambre funéraire, le Patriarche récite une prière implorant la venue du Saint-Esprit, puis attend.
6. En 1998, l'érudit danois Niels Christian Hvidt a interviewé le patriarche grec-orthodoxe de Jérusalem, Diodore, au sujet de son expérience de la célébration du Saint-Esprit. Il a déclaré que, dans l'obscurité de la chambre intérieure du tombeau où le Christ était enterré, il s'était agenouillé, avait récité certaines prières et avait attendu. Presque aussitôt, une lumière indéfinissable s'est élevée de la pierre sur laquelle reposait Jésus. Cette lumière non allumée s'est élevée à un moment donné pour former une colonne, lui permettant d'y allumer ses bougies. Il est alors sorti et a mis le feu à tous les fidèles de la Basilique.
7. Le Patriarche sort de l'Édicule avec les bougies miraculeusement allumées par le Feu sacré, ou, comme l'appellent les orthodoxes, par la « Lumière Incréée », et distribue la Flamme sacrée aux nombreux fidèles présents dans la Basilique.
L'auteur a eu l'occasion de vérifier personnellement ce qui s'est passé le Samedi Saint de Pâques orthodoxe 2019. Il a certifié, par des expériences scientifiques, que, pendant les dix premières minutes, le Feu sacré, qui lui avait été transmis par les pèlerins du Patriarche, était un feu miraculeux caractérisé par un plasma froid. Bien que des systèmes de laboratoire sophistiqués puissent reproduire le plasma froid, ce plasma n'est pas reproductible dans l'environnement de l'Édicule du Saint-Sépulcre. L'auteur considère donc que le Feu sacré est d'origine miraculeuse et que les allégations de son origine frauduleuse sont peu fiables. Il rejoint des scientifiques russes comme Andrey Volkov et le Père Gennady Zaridze, qui ont démontré la connexion électrique avec la Flamme sacrée.
Il est nécessaire ici de clarifier ce que l'on entend par Feu sacré, car au moins trois phénomènes scientifiques différents sont fréquemment désignés par ce même nom :
1. Le Feu sacré 1 est le premier phénomène de lumière bleutée au-dessus de la pierre du Saint-Sépulcre, qui se propage ensuite dans l'environnement ; il pourrait s'agir du véritable Feu sacré lié au phénomène pascal. On peut penser qu'il s'agit d'un plasma froid produit par un champ électrique intense : les électrons du plasma produisent de l'énergie en émettant des photons qui, à leur tour, rendent visible la lumière bleutée observée.
2. Le Feu sacré 2 : Le patriarche orthodoxe allume ses bougies à partir du Feu sacré 1 et les bougies présentent une flamme jaunâtre nommée Feu sacré 2. Le Patriarche quitte l'Édicule du Saint-Sépulcre et, au contact des autres bougies présentes, distribue à toute l'assemblée ce Feu sacré désigné Feu sacré 2.n (n étant le nombre de passages de HF2 à travers les bougies successives n = 1, 2, 3, 4, 5, ...., n). Nous supposons qu'il n'existe pas de différences physiques substantielles entre les différents HF2.n.
3. Le Feu sacré 3 : environ dix minutes après le début du phénomène, les caractéristiques physiques particulières mesurées pour le Feu sacré 2.n tendent à changer et la flamme des bougies vient à ressembler à un feu ordinaire.

Figure 1. Le Feu sacré 2.10 produit par un faisceau de 33 bougies, mesuré par l'auteur environ cinq minutes après l'allumage initial, ne brûle pas la barbe et ne provoque pas de douleur. Le Feu sacré 2.n, transmis au premier auteur lors de la célébration du Samedi Saint en 2019, est le Feu sacré 2.10, car la flamme est passée dix fois, en commençant par le Patriarche, avant d'atteindre l'auteur (voir figure 1).
D'autres manifestations pourraient être liées au phénomène du HF, et l'évêque Photiki les énumère comme suit : éclair ; pluie, rosée ou neige ; bruit fort ou sifflement, tremblement de terre ; nuage ou fumée ; allumage miraculeux de lampes et de bougies. La grande majorité des phénomènes répertoriés peuvent paraître étranges lorsqu'ils sont considérés individuellement. Cependant, considérés globalement, la présence d'une source unique capable de les produire semble évidente : la présence d'un champ électrique intense, impossible à expliquer scientifiquement, mais qui peut être considéré comme un événement miraculeux lié à la Résurrection du Christ.
On a tenté de fournir une explication scientifique, bien que limitée, au phénomène d'inflammation spontanée en utilisant des matériaux qui s'enflamment spontanément au contact de l'air. Parmi eux, le phosphore blanc : s'il est dissous dans un solvant organique approprié, l'auto-inflammation est retardée jusqu'à l'évaporation du solvant. Des tests expérimentaux ont montré que l'auto-inflammation peut être retardée de plus de 30 minutes. Mais cette explication limitée ne tient même pas compte du fait que le feu produit doit être froid, qu'il y a présence d'éclairs bleus dans le Saint-Sépulcre et qu'il y a un contrôle direct d'un policier dans l'Édicule.
2. Caractéristiques de l'image corporelle du Saint Suaire
Parmi la centaine de caractéristiques particulières de la double image corporelle visible sur le Saint Suaire, les 24 suivantes ont été extraites afin de tester les hypothèses de formation les plus importantes qui seront abordées dans la section 3.
- Image corporelle
F1. L'image corporelle est due aux réactions chimiques des polysaccharides composant les fibres de lin : oxydation, déshydratation et conjugaison. Elle n'est donc pas compatible avec une image peinte.
F2. L'image corporelle présente des tons clairs et foncés inversés, ce qui lui confère de nombreuses caractéristiques d'un négatif photographique.
F3. L'image corporelle frontale présente une intensité de couleur brunâtre presque identique à celle de l'image de dos. F4. La distribution de luminance des images corporelles frontales et postérieures peut être corrélée aux jeux entre la surface du corps et le tissu qui la recouvre, produisant ainsi un effet 3D.
F5. Les parties saillantes du visage, comme les globes oculaires et le bout du nez, sont mieux représentées que les creux. F6. L'image corporelle est présente dans les zones sans contact avec le tissu, par exemple entre le nez et la joue.
F7. L'image frontale, au moins en correspondance avec le visage et probablement les mains, est doublement superficielle. Cela signifie que le tissu présente une image superficielle d'un côté, aucune image au milieu, et une autre image superficielle du côté opposé.
F8. Le rayonnement ultraviolet ne produit aucune fluorescence de l'image corporelle.
F9. L'image corporelle a une résolution de 4,9 mm ± 0,5 mm (0,19 po ± 0,02 po), mais aucun contour bien défini. Ainsi, si des détails tels que le nez et les lèvres sont visibles, l'image corporelle semble disparaître lorsqu'on l'observe à une distance inférieure à environ 1 m (3 pi).
- Corps humain
F10. La rigidité cadavérique du corps est détectable notamment sur l'image de dos, près des fessiers.
F11. Les signes de putréfaction sont absents sur l'image corporelle.
F12. Le HS montre des signes d'enveloppement d'un homme.
F13. Le drap d'enveloppement présente des distorsions d'image au niveau des mains, des mollets et du torse.
F14. Les cheveux paraissent doux, non emmêlés (durs et croûteux), suite à une imprégnation de sang ou de substances aromatiques.
- Fibres colorées du tissu de lin
F15. Sur un fil, les fibres colorées sont concentrées uniquement sur les parties supérieures.
F16. Les fibres colorées sont absentes sur les fils qui se croisent dans le tissage du tissu.
F17. Les fibres images sont adjacentes aux fibres non images : des stries sont visibles sur les fils. F18. Dans les fissures où les fils se croisent, l'intensité de la couleur est concentrée.
F19. La couleur est uniforme sur la surface des fibres cylindriques, tandis que des variations d'intensité apparaissent le long de l'axe de la fibre.
F20. Bien que la cellulose de la lumière soit incolore, la couleur est visible sur la fine couche de 0,2 µm (environ 0,000008 po) qui peut être reconnue comme la paroi cellulaire primaire des fibres.
F21. Aucune cimentation entre les fibres ni aucun signe de flux capillaire n'apparaissent dans les zones d'image, tandis qu'ils sont détectables dans la zone des taches de sang.
- Taches de sang
F22. Les taches rouges sont principalement composées de sang et fréquemment entourées de halos sériques. Une transposition de caillots sanguins par fibrinolyse est supposée pour nombre de ces taches.
F23. Comme aucune image n'apparaît sous les taches de sang, nous devons supposer que celles-ci se sont formées avant l'image corporelle.
F24. Du sang s'est écoulé du cadavre sur le tissu au niveau des coudes, où il a tracé des ruisselets à l'extérieur de l'image corporelle.
3. Hypothèses sur la formation de l'image corporelle du Saint Suaire
Bien qu'il soit impossible, à ce jour, de reproduire une copie du Saint Suaire présentant toutes les caractéristiques énumérées dans la section 2, plusieurs chercheurs ont proposé différentes hypothèses intéressantes sur la formation de l'image corporelle, permettant de reproduire partiellement ces caractéristiques. Une analyse critique des hypothèses les plus intéressantes est réalisée ci-dessous.
3. 1. Hypothèse de la reproduction artistique
Certains chercheurs affirment que l'image corporelle du Saint Suaire aurait pu être produite par un artiste qui l'aurait peinte, réalisée à partir d'un bas-relief ou grâce à des techniques plus élaborées comme l'utilisation d'acides. Néanmoins, la référence met en évidence les énormes difficultés qu'un artiste hypothétique aurait rencontrées pour obtenir des résultats similaires à ceux du H, notamment à l'échelle microscopique.Saint Suaire.
3. 2. Hypothèse du contact direct
D'autres chercheurs, dont J. Volckringer, ont proposé un mécanisme de contact direct corps-tissu pour expliquer la formation de l'image, à l'instar des empreintes de feuilles dans les herbiers anciens. Cependant, cette hypothèse ne tient pas compte du fait que l'image du Saint Suaire existe même là où le tissu n'aurait pas été en contact avec le corps, comme par exemple entre le nez et les joues.
3. 3. Hypothèse de la diffusion gazeuse
Paul Vignon, le premier en 1902, et d'autres plus tard, ont proposé un mécanisme de diffusion (hypothèse du vaporigraphe) pour expliquer la formation de l'image corporelle. Plus précisément, il a suggéré que des gaz de décomposition (vapeur d'ammoniac) se seraient développés entre le corps et le drap de lin, lesquels auraient pu réagir avec le tissu, déclenchant une réaction chimique du lin. Raymond Rogers et Anna Arnoldi ont proposé un mécanisme basé sur la réaction de Maillard.
La supposée réaction de Maillard est similaire à la caramélisation et résulte d'une réaction entre un acide aminé et un sucre réducteur. Il convient de souligner que la référence émet l'hypothèse que les sucres nécessaires à la réaction ont été laissés sur le Saint Suaire lors du processus de fabrication, mais nous savons que la couleur est uniformément répartie sur la circonférence externe de la fibre de lin (caractéristiques F19 et F20). Puisqu'il y a contact entre fibres à l'intérieur du fil, précisément dans cette zone de contact, l'épaisseur du matériau de remplissage, hypothétiquement déposé pendant le processus de fabrication, devrait être plus importante pour favoriser la capillarité.
Deuxièmement, la référence suppose que les amines ont été produites par la décomposition du cadavre, mais cela contredit les preuves du Saint Suaire (caractéristique F11) car le cadavre a été enveloppé de substances antiputrides pendant au plus quarante heures, empêchant ainsi la formation de gaz de putréfaction.
Le troisième problème concerne la température à laquelle se développe la réaction de Maillard. En effet, d'après les résultats expérimentaux de la référence, une température de 66 °C (151 °F) était nécessaire pour colorer correctement un tissu en lin, tandis que la température du corps ne dépassait pas 25 °C (77 °F).
Les résultats expérimentaux révèlent au final une mauvaise formation d'image, et en particulier, les caractéristiques suivantes ne sont pas satisfaites : F4, F5, F7, F9, F11, F14, F17, F18, F19 et F20.
3.4. Hypothèse du rayonnement
Étant donné que l'image corporelle est visible sur le tissu en lin, là où il n'y a certainement pas eu de contact entre le corps et le tissu (caractéristique F6), de nombreux chercheurs ont supposé qu'il s'agissait d'un rayonnement, c'est-à-dire d'un phénomène agissant à distance, pour former l'image corporelle.
John Jackson a émis l'hypothèse de la « chute » : le corps enveloppé dans le Saint Suaire est devenu rayonnant d'énergie, principalement de l'ultraviolet du vide et de la lumière visible, et, simultanément, le corps est devenu mécaniquement transparent, ce qui a permis au Saint Suaire de tomber à travers le corps rayonnant sous l'effet de la gravité.
Cette hypothèse semble concordante avec de nombreuses caractéristiques de l'image corporelle, mais elle ajoute clairement deux miracles : premièrement, le corps a émis de l'énergie rayonnante et, deuxièmement, le corps est devenu mécaniquement transparent. L'hypothèse semble également rencontrer des difficultés pour reproduire les caractéristiques F4, F14 et F17-F20, mais il convient de noter qu'elle a prédit la caractéristique F7 détectée un an plus tard dans la référence. D'autres chercheurs ont utilisé des lasers excimères pour tester une partie de l'hypothèse de Jackson. Cependant, ce laser n'a pas pu vérifier les caractéristiques F7 et F20. De plus, il n'a coloré qu'une petite zone de quelques centimètres carrés (environ un pouce carré). Diverses hypothèses basées sur une source radiative de nature différente ont été proposées par différents chercheurs, mais aucune, à l'exception de celles relatives aux champs électriques présentées dans la section 3.5 suivante et de celle relative à l'hypothèse de la « chute », ne semble satisfaire aux critères F7 et F15 et n'est donc pas prise en compte ici.
3.5. Hypothèse de la décharge corona
Une hypothèse particulière concernant le rayonnement est liée à la décharge corona (DC) produite par un champ électrique intense ; elle a été émise pour la première fois par Arthur Loth en 1900, qui supposait qu'un éclair pouvait expliquer cette décharge.
4. L'HYPOTHÈSE DE LA PHOTOGRAPHIE DIVINE
En 2019, l'auteur, après avoir analysé personnellement les effets du Feu sacré 2.10 sur des tissus en lin (voir section 1.1), a formulé une première hypothèse reliant la formation de l'image corporelle du Feu sacré au Feu sacré 2.10. Cependant, des différences ont été détectées entre les résultats expérimentaux et l'image corporelle du Feu sacré. C'est pourquoi une nouvelle formulation de l'hypothèse de la photographie divine (DPH) est présentée ici en référence au Feu sacré 1.
Nous avons vu que l'une des hypothèses les plus fiables pour la formation de l'image corporelle du Feu sacré est celle basée sur la décharge corona. Cependant, cette hypothèse ne parvient pas à expliquer certaines caractéristiques particulières de l'image corporelle et repose sur un phénomène électrique de forte intensité qui ne se prête pas à une explication naturelle de la façon dont un tel phénomène électrique a pu se produire dans un sépulcre vieux de 2 000 ans, alors que le courant électrique n'avait pas encore été découvert. Pour compléter l'explication de la formation de l'image corporelle, l'hypothèse d'une réaction chimique (de Maillard) de la section 3.3, basée sur le contact entre sucres et amines, est donc ajoutée à l'hypothèse de la décharge corona formulée à la section 3.5.
Nous avons également vu que le feu sacré est un phénomène énergétique très particulier, produit par des champs électriques intenses, scientifiquement inexplicable dans un environnement naturel exempt de gaz particuliers, mais qui se répète régulièrement chaque année dans un lieu précis, le Saint-Sépulcre. Ainsi, le phénomène énergétique de type électrique, nécessaire à la reproduction de l'image du Saint-Sépulcre, est associé à l'énergie du feu sacré pour parvenir à une explication plus complète de la formation de l'image corporelle.
L'hypothèse de la photographie divine est présentée ci-dessous, décrivant d'abord les hypothèses, puis les conditions initiales, les réactifs du substrat, l'énergie, le transfert d'image, l'effet 3D, la réaction et le développement. Des détails supplémentaires sont disponibles dans un livre sous presse du même auteur avec Robert Siefker, intitulé « Le Feu Sacré et la Photographie Divine : l'Image du Saint Suaire du Christ », publié aux éditions Jenny Stanford.
4. 1. Hypothèses
1. Le Saint-Sépulcre enveloppait le corps de Jésus-Christ lors de sa mise en terre dans le sépulcre creusé dans le roc, aujourd'hui enfermé dans l'Édicule du Saint-Sépulcre de Jérusalem.
2. La Sainte Bible, et en particulier les Évangiles synoptiques, nous fournit des indications réalistes sur le déroulement des événements relatifs à la Passion, à la Mort et à la Résurrection de Jésus-Christ. Conformément à l'Évangile de Jean, un mélange de myrrhe et d'aloès pesant environ 50 kilos a été utilisé pour l'enterrement. Certains chercheurs ont détecté la présence d'aloès et de myrrhe sur le Saint-Sépulcre. Il est donc possible de penser que ces substances, également composées de sucres, ont été utilisées pour former un amalgame particulier de substances anti-putrides à répandre sur tout le corps avant de l'envelopper dans le Saint-Sépulcre.
3. L'amalgame de substances anti-putrides pourrait avoir joué un rôle très important dans la formation de l'image corporelle ; Il pourrait s'agir d'un moyen de transmission entre le cadavre et le drap, ainsi que des fluides post-mortem exsudés du cadavre, comme l'urée.
4. 2. Conditions initiales
1. L'image a été imprimée sur un tissu en lin, préalablement traité pour l'adoucir selon toute probabilité.
2. Les reins de Jésus, lors de la flagellation, ont été gravement endommagés, entraînant une urémie sévère entraînant un excès considérable d'urée dans le sang.
3. Le corps de Jésus, décloué et retiré de la croix, a ensuite été transporté au tombeau où il a été nettoyé et enduit d'un amalgame de substances anti-putrides, dont de l'aloès et de la myrrhe. Cet amalgame a comblé l'espace vide entre le corps et le tissu qui l'enveloppait et a également absorbé le tissu.
4. Le corps est resté enveloppé dans le tissu pendant 30 à 40 heures, placé dans l'environnement humide du tombeau. Durant cette période, le cadavre exsudait des fluides riches en urée.
5. L'urée exsudée du cadavre était absorbée par l'amalgame qui humidifiait le Saint Suaire puis imprégnait le tissu de lin. Selon l'épaisseur de l'amalgame et, par voie de conséquence, la distance entre le corps humain et le drap, la concentration d'urée variait d'une zone à l'autre. C'est précisément en fonction de cette concentration d'urée que la tridimensionnalité de l'image corporelle était ensuite imprimée sur le Saint Suaire.
4. 3. Réactifs du substrat
1. Les amines de l'urée formaient la première partie du substrat de l'hypothèse de la photographie divine tout autour des fibres de lin.
2. L'urée hydrolysée par la décharge corona, qui chauffait également l'environnement à des températures d'environ 50 à 100 °C (122 à 212 °F), produisait des amines.
3. Les sucres de l'aloès et de la myrrhe contenus dans l'amalgame furent absorbés par la fine couche externe uniforme de polysaccharides des fibres de lin, formant la seconde partie du substrat de l'hypothèse de la photographie divine.
4. 4. Énergie
1. Lors de la Résurrection, une lumière très similaire à celle du Feu sacré 1 fut émise et un champ électrique intense généra une décharge corona. Instantanément, le Corps de Jésus devint mécaniquement transparent par rapport au Saint Suaire qui s'effondra sous lui.
2. La décharge corona connectée à l'éclair bleu du Sacré feu 1 produisait la lumière, ou l'énergie, nécessaire à la formation de la « photographie ».
3. Le champ électrique produisait des électrons concentrés principalement aux extrémités et aux protubérances des fibres de lin des fils du tissu du Saint Suaire. Les fibres, ainsi touchées par le faisceau d'électrons, produisaient des réactions chimiques localisées sélectivement sur les fibres les plus proches du corps humain émetteur ; des stries dues à la réaction sélective se formaient ainsi le long des fibres chargées. La réaction chimique se déroulait circonférentiellement aux fibres affectées, car les électrons sont répartis sur toute la surface des fibres les plus chargées.
4. 5. Transfert d'image
1. La directionnalité du champ électrique (comme la décharge corona, dont les lignes de force sont perpendiculaires au corps émetteur, la peau humaine) permettait d'encoder les informations relatives au corps humain sur le Saint Suaire avec une résolution suffisante.
4. 6. Effet 3D
1. L'intensité de l'image dépend principalement de la densité de couleur (décharge corona), qui suit une loi de l'inverse du carré de la distance, typique des champs électriques. Par conséquent, les parties du corps en contact avec le drap de lin subissent un plus grand nombre de réactions chimiques qui tendent à foncer les fibres. Les réactions chimiques du lin diminuent lorsque le drap reste éloigné du corps, codant ainsi l'information tridimensionnelle liée à la distance corps-tissu.
2. L'urée absorbée par l'amalgame placé entre le corps et le drap, principal réactif de la réaction de Maillard, diminue sa concentration à mesure que la distance corps-tissu augmente, diminuant ainsi le brunissement des fibres de lin.
4. 7. Réaction
1. Le plasma froid du Saint-Sépulcre (similaire au Feu sacré 1), qui contient des ions négatifs, a produit de la densité de couleur (décharge corona), provoquant la réaction des amines et des sucres à basse température (< 200 °C, < 392 °F) pour former l'image corporelle du Saint Suaire.
2. Les sucres réducteurs ont interagi avec les acides aminés de l'urée dissoute dans l'environnement humide du tissu du Saint Suaire, donnant naissance aux produits initiaux de la réaction de Maillard : une image latente est apparue sur le tissu de lin.
4. 8. Développement
1. Au fil du temps, les défauts invisibles produits par la réaction de Maillard, activés par l'énergie du Feu sacré 1 sur les fibres de lin, se sont oxydés et ont produit une image visible. En effet, les produits initiaux de la réaction de Maillard entraînent un brunissement progressif des fibres du Saint Suaire. Autrement dit, l'image latente produite sur le lin du Saint Suaire se développe lentement au fil du temps, générant l'image en double corps du Saint Suaire.
5. RÉSULTATS
Pour vérifier l'hypothèse de la photographie divine, plusieurs tests en laboratoire ont été réalisés en soumettant une médaille de bronze de 50 mm (1,99 po) de Jean-Paul II enveloppée dans un tissu de lin à des tensions allant de 20 kV à 30 kV dans le laboratoire de haute tension du département de génie industriel de l'université de Padoue, dirigé par le professeur Giancarlo Pesavento. De nombreux tests réalisés en variant la disposition du dispositif expérimental ont également donné des résultats décevants. Car il n'est pas aisé de trouver la combinaison optimale entre les différentes conditions d'exposition de l'échantillon au champ électrique généré et la concentration optimale des substances utilisées pour le test, telles que l'urée, l'aloès et la myrrhe. Cependant, certains résultats semblent satisfaisants.

Figure 4. Dispositif expérimental pour les tests de l'hypothèse de la photographie divine. Une médaille de bronze chargée négativement (25 kV), recouverte d'une feuille de lin sec préalablement imprégnée d'urée et de myrrhe, est posée sur un support en bois au-dessus de l'isolant rouge central. Pour renforcer le contact médaille-feuille, deux masses ont été suspendues aux angles de la feuille. Les deux isolants latéraux, quant à eux, supportent une grille métallique reliée à la terre.

Figure 5. Résultat expérimental observé en UV du test décrit à la figure 4, où une médaille de bronze soumise à la décharge corona a produit une image doublement superficielle sur une feuille de lin. En haut, les deux images superficielles, recto et verso. En bas, les deux images sont directement comparées à celle de la médaille de bronze (à gauche, l'image est inversée).
Le meilleur résultat obtenu est peut-être celui obtenu par le dispositif expérimental illustré à la figure 4, où une feuille de lin, après avoir été imprégnée d'urée, a également été imprégnée d'une solution alcoolique de myrrhe, puis séchée ; elle a ensuite enveloppé la médaille. L'expérience a duré 24 heures. L'image obtenue est présentée à la figure 5, observée en UV. La figure 6 montre également certaines caractéristiques 3D de l'image en question.
Les résultats expérimentaux reflétant les caractéristiques considérées pour l'image corporelle du Saint Suaire, on peut donc conclure que, au moins pour la taille d'une médaille de bronze, l'hypothèse de la photographie divine est vérifiée à un niveau expérimental.

Figure 6. Rendu 3D de l'image de la médaille présentée dans la Fig. 5.
6. CONCLUSIONS
Il est bien connu que la double image corporelle du Saint Sépulcre reste aujourd'hui inexplicable, et encore moins reproductible dans toutes ses caractéristiques extrêmement particulières. Cependant, diverses hypothèses sur la formation de l'image ont été formulées, tentant d'expliquer, au moins en partie, ce que nous observons sur la relique la plus importante du christianisme.
Les hypothèses les plus réalistes font référence à un rayonnement intense émis par le corps enveloppé dans le Saint Sépulcre. C'est pourquoi la plupart d'entre elles dépassent le cadre purement scientifique, car il ne semble pas qu'un corps puisse émettre un rayonnement d'une telle intensité. Par conséquent, nombre de ces hypothèses se réfèrent à un phénomène issu de la science traditionnelle, la Résurrection, qui ne peut évidemment pas être reproduit en laboratoire.
Cet article surmonte ce problème en proposant comme hypothèse pour la formation de l'image du Saint Sépulcre une source d'énergie très similaire à celle qui se développe chaque année le Samedi Saint de Pâques orthodoxe à l'intérieur de l'Édicule du Saint-Sépulcre à Jérusalem : le Saint Sépulcre. Il s'agit d'un feu associé à des effets électromagnétiques de haute intensité qui, pendant les dix premières minutes, produit un plasma froid qui ne brûle ni les cheveux ni la barbe. En fait, il n'est pas difficile de penser que ce phénomène miraculeux, qui se reproduit chaque année et est mesurable scientifiquement, est très similaire à celui qui s'est produit le dimanche de Pâques il y a environ 2 000 ans.
Selon la nouvelle hypothèse de photographie divine formulée ici, l'énergie de type électrique, connectée à la décharge corona, aurait interagi avec les fluides corporels exsudés par le cadavre pour former une image sur le Saint Suaire. Des substances anti-putrides telles que l'aloès et la myrrhe, ont agi comme un film photographique où l'image corporelle se serait formée par une réaction chimique de Maillard, qui s'est produite entre les sucres réducteurs contenus dans le tissu de lin et les amines contenues principalement dans l'urée exsudée du cadavre.
Aucune expérience complète n'a encore été réalisée pour vérifier cette hypothèse en raison de la difficulté d'accès au Saint-Sépulcre le Samedi Saint. Cependant, certaines expériences menées au laboratoire Hautes Tensions du Département de Génie Industriel de l'Université de Padoue, sous la direction du professeur Giancarlo Pesavento, ont fourni des résultats très encourageants qui semblent reproduire, même sur des échantillons de taille réduite, les caractéristiques très particulières de l'image corporelle du Saint-Suaire. L'auteur est donc convaincu que l'hypothèse de la photographie divine décrit ici, et étayé par des résultats expérimentaux, peut constituer la voie d'explication de l'image corporelle du Saint-Suaire. Des détails supplémentaires sont disponibles dans un livre sous presse du même auteur avec Robert Siefker, intitulé « Le Feu Sacré et la Photographie Divine : l'Image du Saint Suaire du Christ », publié par Jenny Stanford Publishing.
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