Yvonne-Aimée de Malestroit : Mère des miracles
Yvonne-Aimée de Malestroit (1901-1951) Bilocations, survie à des maladies mortelles, corps intact post-mortem, prédictions, guérisons, stigmates, xénoglossie, vision et réception d'hosties profanées, matérialisations de fleurs ou de bagues... On ne compte plus les éléments authentifiés qui défient la science, pour celle qui aimait le Christ "plus que tout le monde". Yvonne-Aimée de Malestroit prophétisera notamment la seconde guerre mondiale et rencontrera Hitler par bilocation. Cheffe d'un réseau de résistance, elle sauvera notamment l'équipage d'un sous-marin en perdition, et prédira sa propre décoration à la Légion d'honneur par le Général de Gaulle en 1945, pour ses actes de bravoure dans la Résistance. Plusieurs témoins attesteront que le Général lui a chuchotée au creux de l'oreille : "J'espère que vous n'êtes pas à Londres en même temps, en train de vous faire décorer par Churchill..." L'historien Jean-Christian Petitfils rappelle qu'Yvonne-Aimée avait rédigé ses prédictions détaillées durant son enfance, dans des carnets dont l'authenticité est établie.
Bilocations - L'ange qui fait évader Mère Yvonne-Aimée de Malestroit
Yvonne Beauvais entre au monastère de Malestroit en 1927. Sous l'occupation allemande, dans la clinique qu'elle a fondée, elle soigne des centaines de soldats, cache et sauve de nombreux résistants. Mère Yvonne-Aimée est arrêtée par la Gestapo en février 1943. Elle subit la torture dans la prison du Cherche-Midi et, simultanément, elle se présente au père Paul Labutte, dans le métro, pour le prévenir de sa situation et lui demander de prier pour elle. Elle s'échappe ensuite miraculeusement de la prison, juste avant d'être déportée, avec l'aide de « son ange », qui la ramène saine et sauve dans le couvent des Augustines, où elle logeait durant son séjour à Paris.
- L'arrestation, l'emprisonnement et l'évasion inexpliquée de mère Yvonne-Aimée sont des faits historiques attestés.
Il est impossible que les Allemands aient souhaité la libérer le jour même de son arrestation : la torture n'a pas abouti (son bourreau s'étonnait « Tu es donc en bois pour ne pas gueuler ? ») et la Gestapo a donc prévu sa déportation en Allemagne pour le soir même.
- Il n'est pas non plus possible que mère Yvonne-Aimée ait improvisé elle-même son évasion. Elle n'a pas de complice dans cette prison militaire et, n'ayant pas anticipé son arrestation, elle n'aurait pas pu organiser quoique ce soit.
- Le père Paul Labutte est le témoin majeur de la bilocation et de l'évasion de mère Yvonne-Aimée. Il en fait le récit dans différents ouvrages (Yvonne-Aimée de Jésus, « ma mère selon l'Esprit » ; Yvonne-Aimée, telle que je l'ai connue ; Une amitié « voulue par Dieu », Paul Labutte et Yvonne-Aimée de Jésus : témoignage, lettres et souvenirs).
Il raconte avoir entendu un bruit sourd très net provenant de la salle voisine de la sienne, un peu comme si quelqu'un venait de sauter d'une certaine hauteur et se recevait les pieds joints sur le plancher. Il va voir d'où vient ce bruit et voit mère Yvonne-Aimée, désorientée. Elle explique plus tard : « C'est mon ange qui m'a délivrée et ramenée ici. »
- Le père Labutte n'est pas le seul témoin de cette évasion étonnante. Sœur Saint-Vincent-Ferrier est assise dans l'escalier, pleurant l'idée que mère Yvonne-Aimée soit déportée, lorsqu'elle constate que celle-ci est mystérieusement arrivée dans la pièce, derrière elle. Toutes les portes pour entrer dans la maison étaient pourtant fermées.
- Il est intéressant de souligner qu'une évasion similaire est rapportée dans la Bible : celle de saint Pierre, décrite dans le livre des Actes des Apôtres (Ac 12,5-19).
- Un nombre impressionnant de fleurs apparaissent dans le bureau où mère Yvonne-Aimée vient tout juste « d'atterrir ». Le père Labutte ne s'est pourtant absenté qu'un instant pour avertir sœur Saint-Vincent-Ferrier. Alors que tout était en ordre, le sol se trouve soudain jonché de fleurs fraîches, qui ne poussent pourtant pas aisément au mois de février.

Mission en Bretagne
Notre Seigneur demande à Yvonne Beauvais d'accomplir une mission secrète : un message à transmettre de vive voix à une personne. Alors qu'elle est à Paris, en un instant elle se trouve transportée dans une belle propriété, elle sonne et accomplie sa mission : il est environ 1h30 de la nuit lorsqu'elle quitte le château, pensant terminer la nuit dans les bois. Cependant elle se retrouve tout à coup devant le couvent de Malestroit en Bretagne; il est environ 4 h du matin. Vers 5 heures, à la suite d'un autre transport instantané, elle se trouve devant le Carmel de Vannes où à 6 heures elle voit le Père Crété son directeur spirituel. Quelque temps après, elle peut retourner "normalement" à Paris car elle se trouve tout à coup avec 200 francs dans les mains, alors qu'elle n'avait pas d'argent. À la gare de Vannes elle s'apprête à prendre un billet de 2ème classe pour le train de nuit, direction Paris, mais elle voit une famille pauvre qui n'a pas suffisamment d'argent pour prendre le train, elle les aide et du coup elle ne peut prendre qu'un billet de 3ème classe. Elle monte dans le train archi-bondé, elle ne trouve pas de place mais subitement elle se trouve dans un wagon de première avec son billet transformé en billet de 1ère classe ; ainsi elle peut passer une bonne nuit réparatrice. Notons la délicate attention de Jésus...
Les miracles de la foi
Le 1er janvier 1911, à 9 ans, elle signe de son sang, un pacte d'amour avec Jésus : "Ô mon petit Jésus, je me donne à toi entièrement et pour toujours. Je voudrai toujours ce que tu voudras. Je ferai tout ce que tu me diras de faire. Je ne vivrai que pour toi. Je travaillerai en silence et, si Tu veux, je souffrirai beaucoup en silence ; Je te supplie de me faire devenir sainte, une très grande sainte, une martyre. Fais-moi être fidèle toujours. Je veux sauver beaucoup d'âmes et t'aimer plus que tout le monde, mais je veux aussi être toute petite, afin de te donner plus de gloire. Je veux te posséder, mon petit Jésus, et te rayonner. Je veux n'être qu'à toi mais je veux surtout ta volonté."
Jésus-Christ l'avait également prévenue 20 ans plus tôt : "Tu seras accusée de mensonges par ceux qui auront cru en toi. Un de ceux-là, un religieux (...) te fera passer pour une fausse mystique, une créature du péché. Le temps de calamité pendant lequel cette épreuve t'arrivera aidera puissamment à sauver le monde." (6 juillet 1923). La grandeur d'âme d'Yvonne-Aimée de Jésus lui permet de pardonner à son accusateur, mais son sens de la vérité l'oblige à lui écrire : "Sans trop tarder, nous entrerons dans notre éternité, le pays de la lumière et de la charité. Merci pour tout. Vous verrez là-haut et comprendrez bien des choses.
Ces prédictions avaient un rôle fonctionnel pour la vie d'Yvonne-Aimée, pour sa mission, pour la France et pour le monde. La guerre mondiale a été "abrégée" lui dit Jésus, et conduite à un dénouement heureux grâce à l'offrande qu'elle a faite de sa vie. Le soir du 3 février 1951, elle meurt à Malestroit. Six ans plus tard, on ouvre son cercueil ; son corps, qui baigne dans cinq centimètres d'eau, est intact.


Prédictions (livres de Père Laurentin)
Peut-on prédire l'avenir ? Non, disent Bergson, et les théologiens classiques. Sauf intervention mystérieuse du Dieu transcendant. En général on ne parle des prophéties qu'après leur réalisation, et le texte peut y avoir été conformé après coup. Ainsi, la plupart des exégètes pensent-ils prudent de ne dater les textes des prophéties bibliques qu'après réalisation.
- Connaissez-vous des cas où la prédiction ait été écrite avec certitude antérieurement à la réalisation ? a demandé l'abbé Laurentin aux Bollandistes.
- Nous n'en connaissons pas, a répondu le doyen. Les prédictions d'Yvonne-Aimée constituent donc un cas unique : une première.
1. Ses prédictions ont été écrites avant l'événement, par obéissance : La critique historique, la graphologie et les expertises en écriture le prouvent absolument.
2. Il s'agit souvent d'événements imprévisibles : en 1922, Yvonne-Aîmée a vu des hommes en vert envahir la France, tandis que des " cylindres " tombaient sur les villes. L'armée allemande n'avait pas encore adopté l'uniforme vert. Les prédictions précisent la date de la Deuxième Guerre mondiale : 1939. Yvonne a prévu ses 5 décorations de guerre, dont la Légion d'Honneur, que de Gaulle tint à lui remettre personnellement, et le " grand général " qui vint " la saluer " lui aussi, à l'occasion de la sixième. Elle a prédit à ses amis et à ses ennemis (des inconnus), la date de plusieurs morts, etc.
3. Elle l'a prédit sans rien y comprendre. Elle était humiliée d'écrire par obéissance de telles folies. Et cela éclaire la nature même des prophéties, y compris bibliques.
4. Ces prédictions ne sont pas une performance de diseuse de bonne aventure. Elles ont un rôle fonctionnel pour sa vie, pour sa mission, pour la France et pour le monde. La guerre mondiale a été " abrégée " lui dit Jésus et conduite à un dénouement heureux, grâce à l'offrande qu'elle avait faite de sa vie.
Ce dossier invite donc à prendre au sérieux les charismes extraordinaires d'Yvonne-Aimée, que certains avaient déclaré surfaits, illusoires, voire hystériques. Mais surtout, ces prédictions ne sont que le surcroît d'un amour extraordinaire et d'une union hors série avec le Christ. Yvonne-Aimée m'a fait comprendre, disait Mgr Picaud (qui fut désigné, pour être son censeur et son directeur de conscience) jusqu'où Dieu peut aller, dans sa familiarité, pour qui vraiment se donne à Lui. C'est l'ultime leçon de cet incroyable, rigoureux... et passionnant dossier.
Mère Yvonne Aimée de Jésus rencontre Hitler (1941)
En 1941, Mère Yvonne-Aimée de Malestroit rencontre par bilocation Hitler et lui demande au nom de Jésus d'arrêter la guerre.
Arrêtée par la Gestapo
En 1943, elle est arrêtée par la Gestapo ; deux jours après elle est de nouveau libre mais d'une façon extraordinaire :
- première bilocation de Mère Yvonne Aimée de Jésus dans le métro pour annoncer au Père Labutte, son fils spirituel, qu'elle est actuellement dans les prisons de la Gestapo et en séance de torture.
- quelques temps après une seconde bilocation aussi dans le métro, pour demander au Père Labutte de prier beaucoup, car de sa prière dépend sa libération. Ce jour là le Père Labutte n'a peut-être jamais autant prié de sa vie…
- libération miraculeuse par son ange gardien alors que les prisonnières étaient réunies dans une cours pour être embarquées dans un fourgon afin d'être conduites en Allemagne : à la faveur de la pénombre du jour couchant et d'un certain brouhaha régnant dans la cours, son Ange Gardien la prend et la met dans son bureau où elle logeait à Paris alors que toutes les portes de la maison étaient fermées.
- Quelques temps après c'est autour de la valise et du chapeau laissés à la Gestapo de se trouver mystérieusement transportés dans le bureau de Mère Yvonne Aimée de Jésus.
- et pour finir un magnifique bouquet de fleurs fait son apparition dans le même bureau. Délicatesse de la Providence...
Si pour la rencontre avec Hitler nous manquons de témoin, et pour cause.., pour les deux autres la véracité des faits a pu être vérifiée.
On pourrait multiplier les exemples : durant la guerre combien de billocations pour encourager, fortifier, et consoler des français prisonniers en Allemagne, et même aider certains à s'évader ?
Dans tous les phénomènes extraordinaires il faut prendre garde aux tromperies du Malin ou de son imagination... ; d'un autre côté il ne faut pas tomber dans l'excès inverse du sceptique et de l'incrédule : n'ayons pas peur du surnaturel qui se rend visible dans notre vie. Mère Marie-Yvonne Aimée, durant toute sa vie, a été suivie de très près par de très sages directeurs et les épreuves ne lui ont pas manqué assurant ainsi l'authenticité et la véracité de tous ces faits extraordinaires.
Ne réduisons pourtant pas la vie de Mère Marie-Yvonne Aimée de Jésus à ses événements extraordinaires. Dans un prochain article nous essaierons de comprendre l'essentiel de sa vie.
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