Fatima : les trois secrets de la Vierge Marie
Lors des apparitions de Fatima au Portugal, les trois petits bergers qui virent la Sainte Vierge, Lucie Dos Santos et ses cousins, François et Jacinthe Marto, reçurent de la Vierge un «Secret» en trois parties lors de l'apparition du 13 juillet 1917: pour éviter l'Enfer, et notamment le retour de la guerre avec la Russie, les fidèles doivent faire communion réparatrice. "Les premiers samedis du mois", ajoute la Sainte Vierge. En 2025, ce sont les 100 ans des premiers samedis du mois, destinés à nous apporter la paix et éviter le pire. D'autant que le 3ème secret pourrait être plus apocalyptique qu'on ne le croit...

De gauche à droite : Lucie Dos Santos, François Marto et Jacinthe Marto
La première partie du Secret de Fatima : la vision de l'Enfer qui attend les pécheurs
Le premier secret est une vision terrifiante de l'enfer. Selon le récit de sœur Lucie, la Vierge Marie leur montra un grand océan de feu, rempli de démons et d'âmes en peine, décrivant des scènes de souffrance indescriptible. Cette vision visait à sensibiliser les fidèles à la réalité de l'enfer et à l'importance de la prière pour le salut des âmes.

Sœur Lucie raconte la vision de l'Enfer qu'elle eut avec ses deux cousins le 13 juillet 1917 à la Cova da Iria: «Notre-Dame ouvrit de nouveau les mains, comme les deux derniers mois. Le reflet [de la lumière] parut pénétrer la terre et nous vîmes comme un océan de feu. Plongés dans ce feu nous voyions les démons et les âmes [des damnés]. Celles-ci étaient comme des braises transparentes, noires ou bronzées, ayant formes humaines. Elles flottaient dans cet incendie, soulevées par les flammes qui sortaient d'elles-mêmes, avec des nuages de fumée.
Elles retombaient de tous côtés, comme les étincelles dans les grands incendies, sans poids ni équilibre, au milieu des cris et des gémissements de douleur et de désespoir qui horrifiaient et faisaient trembler de frayeur. (C'est à la vue de ce spectacle que j'ai dû pousser ce cri: "Aïe!" que l'on dit avoir entendu de moi.) Les démons se distinguaient par des formes horribles et répugnantes d'animaux effrayants et inconnus, mais transparents comme de noirs charbons embrasés.»
Lucie précise : «Cette vision ne dura qu'un moment, grâce à notre bonne Mère du Ciel qui, lors de la première apparition, nous avait promis de nous emmener au Ciel. Sans quoi, je crois que nous serions morts d'épouvante et de peur.»
La deuxième partie du Secret de Fatima : le salut par la dévotion au Cœur Immaculé de Marie
Le deuxième secret parle de la fin de la Première Guerre mondiale et prévient qu'une guerre encore pire arrivera si l'humanité continue à offenser Dieu.
La Vierge Marie demande que la Russie soit consacrée à son Cœur Immaculé et que les fidèles fassent la communion réparatrice les premiers samedis du mois. Elle avertit que si cela n'est pas fait, la Russie propagera ses erreurs dans le monde, causant des guerres et des persécutions contre l'Église. Le 10 décembre 1925, elle apparaitra à Lucia et lui indiquera que le moment est venue de commencer à réaliser les premiers samedis du mois - En 2025, ce sont les 100 ans des premiers samedis du mois, destinés à nous apporter la paix.

Sœur Lucie écrit dans son mémoire la suite de cette apparition du 13 juillet 1917. Les trois enfants venaient d'avoir la vision de l'Enfer: «Effrayés, et comme pour demander secours, nous levâmes les yeux vers Notre-Dame qui nous dit avec bonté et tristesse: «Vous avez vu l'enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. Si on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d'âmes se sauveront et on aura la paix. La guerre va finir. Mais si on ne cesse d'offenser Dieu, sous le règne de Pie XI, en commencera une autre pire.
Quand vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue, sachez que c'est le grand signe que Dieu vous donne qu'il va punir le monde de ses crimes, par le moyen de la guerre, de la famine et des persécutions contre l'Église et le Saint-Père. Pour empêcher cela, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la Communion réparatrice des premiers samedis. Si on écoute mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix.

Notre-Dame de Fatima à l'église de La Chapelle Saint Luc - Dimanche 12 octobre 2025
Sinon elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties. À la fin mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera donné au monde un certain temps de paix. Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi.»

La troisième partie du Secret de Fatima : le Pape assassiné ou l'Apocalypse?
Le troisième secret, longtemps gardé confidentiel, aurait été révélé par le Vatican en 2000. "Aurait", car en vérité, rien ne permet d'affirmer définitivement que tout ait été rendu publique (voir le livre Le secret encore caché de Christopher A. Ferrara), ou même que ce document ne soit pas un faux (voir le livre Le troisième secret de Fatima publié par le Vatican le 26 juin 2000 est un faux : en voici les preuves de Laurent Morlier). D'où des controverses persistantes. Nous nous baserons donc uniquement sur ce qui est nous est connu officiellement.
Ce qui nous est connu décrit une vision symbolique où un «évêque vêtu de blanc», interprété comme le pape, traverse une ville en ruines remplie de cadavres. En chemin vers une croix au sommet d'une montagne, il prie pour les âmes des défunts avant d'être lui-même abattu par un groupe de soldats, aux côtés d'autres évêques, prêtres, religieux et laïcs.
Une des interprétations y voit les persécutions subies par l'Église au XXème siècle, s'ajoutant à la tentative d'assassinat du pape Jean-Paul II en 1981 (voir INA). Mais si l'Église catholique ne voit dans ce message qu'une référence à des événements passés (au moment de la révélation en l'an 2000), cet avis est contesté. Une longue explication théologique a été donnée par le cardinal Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, dans le but «d'éviter une interprétation sensationnaliste du texte révélé». Cependant, plusieurs voix contestent tant l'interprétation du message que son contenu. La contestation se fait, suivant les personnes, sur l'authenticité du message (le message publié ne serait pas celui rédigé par sœur Lucie), sur son contenu (une partie du message aurait été cachée), ou son interprétation (la vision ferait référence à des événements futurs et non passés).
C'est le 3 janvier 1944, dans son couvent de Tuy, que sœur Lucie de Fatima, rédige, sur ordre de son évêque la troisième partie du Secret de Fatima. Elle ne s'est jamais cru habilitée à en dévoiler elle-même le contenu au monde. Elle l'a confié à l'Église, en la personne de son évêque, il revenait donc à l'Église de le publier. La Sainte Vierge avait demandé qu'il soit révélé par le pape au plus tard en 1960, mais il le fut seulement 40 ans après. Le troisième Secret est donc demeuré secret jusqu'à sa publication officielle, le 26 juin 2000 par le pape Jean-Paul II, peu après la célébration de la béatification de Jacinthe et François Marto a Fatima. Ils ont été reconnus saints pour le centenaire des apparitions, en 2017.
Le texte de la troisième partie du Secret rédigé par sœur Lucie
«Après les deux parties que j'ai déjà exposées, nous vîmes à gauche de Notre-Dame, un peu plus haut, un Ange avec une épée de feu à la main gauche ; elle scintillait, émettait des flammes qui paraissaient devoir incendier le monde ; mais elles s'éteignaient au contact de l'éclat que, de sa main droite, Notre-Dame faisait jaillir vers lui ; l'Ange, désignant la terre de sa main droite, dit d'une voix forte: «Pénitence, Pénitence, Pénitence!»
Et nous vîmes dans une lumière immense qui est Dieu: «quelque chose de semblable à l'image que renvoie un miroir quand une personne passe devant»: un Évêque vêtu de Blanc. Nous eûmes le pressentiment que c'était le Saint-Père. Plusieurs autres Évêques, Prêtres, religieux et religieuses gravissaient une montagne escarpée, au sommet de laquelle était une grande Croix de troncs bruts comme si elle était en chêne-liège avec l'écorce ; le Saint-Père, avant d'y arriver, traversa une grande ville à moitié en ruine et, à moitié tremblant, d'un pas vacillant, affligé de douleur et de peine, il priait pour les âmes des cadavres qu'il trouvait sur son chemin.
Parvenu au sommet de la montagne, prosterné à genoux au pied de la grande Croix, il fut tué par un groupe de soldats qui lui tirèrent plusieurs coups et des flèches, et de la même manière moururent les uns après les autres les Évêques, Prêtres, religieux et religieuses, et divers laïcs, des messieurs et des dames de rangs et de conditions différentes. Sous les deux bras de la Croix, il y avait deux Anges, chacun avec un vase de cristal à la main, dans lequel ils recueillaient le sang des Martyrs, et avec lequel ils arrosaient les âmes qui s'approchaient de Dieu.» Récit complet ici sur le site du Vatican.
L'explication de sœur Lucie au pape Jean-Paul II
Dans sa lettre du 12 mai 1982 au pape Jean-Paul II, sœur Lucie donne une clé d'interprétation de la troisième partie du Secret : «La troisième partie du Secret, que vous êtes inquiet de comprendre, est une révélation symbolique, qui se réfère à cette partie du Message, conditionnée par notre réponse ou notre non réponse à ce que le Message lui-même nous demande. Étant donné que nous n'avons pas tenu compte de cet appel du Message, nous constatons qu'il s'est réalisé, la Russie a inondé le monde de ses erreurs. Et si nous ne voyons pas encore, comme un fait accompli, la fin de cette prophétie, nous voyons que nous y allons à grands pas.»
Sœur Lucie conclut que «comme nous n'avons pas tenu compte de cet appel du message, nous constatons qu'il s'est réalisé». Dans sa lettre au pape, elle précise que ce n'est pas Dieu qui a «puni le monde» mais qu'«au contraire, ce sont les hommes qui préparent eux-mêmes leur châtiment. Dans sa sollicitude, Dieu nous avertit et nous incite à prendre le bon chemin, respectant la liberté qu'il nous a donnée ; c'est pourquoi les hommes sont responsables.»
Le 27 avril 2000, le pape missionne le cardinal Bertone auprès de sœur Lucie pour discuter encore avec elle de l'interprétation de cette vision. Au cours de cette réunion, «Lucie réaffirme sa conviction que la vision de Fatima concerne avant tout la lutte du communisme athée contre l'Église et les chrétiens, et elle décrit l'immense souffrance des victimes de la foi du xxe siècle». À la question sur l'identité de «l'évêque vêtu de blanc», elle confirme sa certitude qu'il s'agit du pape, mais sans connaître son identité.

Cardinal Tardisio Bertone
CONCLUSION
D'après le cardinal Tarcisio Bertone, les deux premiers secrets, dévoilés depuis longtemps, ne posent pas de problème d'interprétation et «concernent avant tout la vision épouvantable de l'enfer, la dévotion au Cœur immaculé de Marie, la Deuxième Guerre mondiale, ainsi que la prédiction des très graves dommages que la Russie, abandonnant la foi chrétienne et adhérant au totalitarisme communiste, devait apporter à l'humanité.»

Quant au troisième secret : ne serait-il pas d'une actualité brûlante avec la guerre russo-ukrainienne, parmi d'autres périls majeurs pour l'humanité et la foi?... Ne serait-ce pas l'annonce de l'Apocalypse selon Saint Jean, notamment à travers le réchauffement climatique comparable au "soleil qui danse", puis s'abat trois fois sur la terre, avant de sécher instantanément les habits des spectateurs médusés par ce miracle?... (hypothèse documentée par Pierre Jovanovic dans son nouveau livre Notre-Dame de l'Apocalypse)

Le Pape Jean-Paul II avait une autre interprétation.
À l'occasion de la béatification à Fatima de Francisco et Jacinta Marto, il fit lire une allocution qui va dans le même sens que l'interprétation de sœur Lucie :
«Ce texte constitue une vision prophétique comparable à celles de l'Écriture sainte, qui ne décrivent pas de manière photographique les détails des événements à venir, mais qui résument et condensent sur un même arrière-plan des faits qui se répartissent dans le temps en une succession et une durée qui ne sont pas précisées. Par conséquent, la clé de lecture du texte ne peut que revêtir un caractère symbolique.»

«La vision de Fatima concerne surtout la lutte des systèmes athées contre l'Église et contre les chrétiens. Elle décrit l'immense souffrance des témoins de la foi du dernier siècle du deuxième millénaire. C'est un interminable chemin de croix, guidé par les Papes du XXème siècle.»
En comparaison du déroulement des événements de l'attentat dont il a été victime, le pape Jean-Paul II voit «une main maternelle (de la Vierge Marie) pour guider la trajectoire du projectile », permettant au «Pape agonisant» de s'arrêter «au seuil de la mort», et ainsi évitant que la mort du pape, vue par des enfants de Fatima, ne se réalise jusqu'au bout.
Par conséquent, pour le pape, «les situations auxquelles fait référence la troisième partie du secret de Fatima semblent désormais appartenir au passé». Mais il ajoute : «l'appel de la Vierge de Fatima à la conversion et à la pénitence, lancé au début du XXème siècle, demeure encore aujourd'hui d'une actualité stimulante. L'invitation insistante de la très Sainte Vierge Marie à la pénitence n'est que la manifestation de sa sollicitude maternelle pour le sort de la famille humaine, qui a besoin de conversion et de pardon».
RAPPEL CHRONOLOGIQUE DU MIRACLE DE FATIMA
13 mai 1917 : Le 13 mai 1917, vers 12 h, «une dame toute vêtue de blanc» disant venir du Ciel apparue aux trois pastoureaux, alors avec leurs brebis. Debout sur un petit chêne, Marie les calma et leur demanda «de venir ici pendant six mois consécutifs, le 13, à cette même heure», comme le rapporta plus tard Lúcia. Et de prier «le chapelet tous les jours, afin d'obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre». La Vierge leur annonça, aussi, qu'ils «auront beaucoup à souffrir» pour la conversion des pécheurs. Seule Lúcia parlera avec Notre Dame, Jacinta verra et entendra leurs paroles, mais Francisco verra sans rien entendre.
13 juin 1917 : Pour la deuxième apparition de Marie aux bergers, une foule d'une cinquantaine de personnes est réunie à la Cova da Iria. Venus prier, ils assistent à l'apparition, sans rien voir ni entendre. Toujours sur le petit chêne, Notre Dame demanda de continuer à prier le chapelet et pousse les trois enfants à s'instruire, pour mieux dévoiler son message le temps venu. La Vierge recommanda la dévotion à son Cœur Immaculé pour le salut de l'humanité, et ira jusqu'à montrer son cœur «entouré d'épines qui semblaient s'y enfoncer» que devra diffuser Lúcia. Elle lui expliquera que quiconque l'adoptera, aura le salut et sera aimé de Dieu, «comme des fleurs placées par [elle] pour orner son trône». Lúcia apprendra, aussi, que ces deux cousins mourront bientôt.
13 juillet 1917 : Entourés de 2000 à 5000 curieux, Lúcia, Francisco et Jacinta voient la Vierge Marie pour la troisième fois. Celle-ci insiste encore une fois sur la prière et la conversion des pécheurs. À la demande de l'ainée des trois enfants, Marie promet un miracle en octobre pour attester de la véracité des apparitions et indiquer son identité. Notre Dame révèle un récit prophétique en trois parties : ce sont les fameux secrets de Fátima. Les bergers sont alors plongés dans une vision effrayante de l'enfer avec « un océan de feu » où les démons et âmes humaines « flottaient dans l'incendie, soulevées par les flammes » dans une odeur de soufre, expliquera Lúcia (devenue Sœur Maria Lúcia de Jésus et du Cœur Immaculé) dans ses Mémoires. Un premier secret poussant à la dévotion au Cœur de Marie. S'en suivra le deuxième secret avec le récit presque apocalyptique de la Seconde Guerre Mondiale et la nécessaire consécration de la Russie au Cœur immaculé de Marie. Ces deux secrets seront révélés en 1941. Le troisième et dernier secret est dévoilé oralement par la Vierge avant d'être rendu public en 2000 par le Cardinal Ratzinger (futur Benoît XVI). Il porte sur la persécution contre l'Église et l'assassinat du Pape. Saint Jean-Paul II y verra le récit de sa tentative d'assassinat, en 1981, à Rome.
13 et 19 août 1917 : C'est cette fois pas moins de 5000 fidèles et incrédules qui se pressent à la Cova da Iria, devant le petit chêne, le 13 août. Mais cette fois-ci pas de traces des voyants. Ils ont été arrêté le jour-même et emmenés à Ourém (la grande ville des alentours) pour interrogatoire puis enfermés pour troubles à l'ordre public, par les autorités locales très anticléricales. Néanmoins, quelques croyants attesteront de phénomènes météorologiques inexpliqués. Ce sera finalement à Valinhos, le 19 août, que la Sainte-Vierge apparaîtra promettant à nouveau un grand miracle en octobre, tout en continuant à insister, avec tristesse, sur la prière du chapelet pour la paix, la pénitence, la dévotion à son Cœur et la conversion des pécheurs : « Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs, car beaucoup d'âmes vont en enfer parce qu'elles n'ont personne qui se sacrifie et prie pour elles. ». Elle demande aussi l'édification d'une chapelle.
13 septembre 1917 : Devant 20 000 personnes agenouillées environ, la « dame » redemande de «dire le chapelet à Notre Dame du Rosaire, tous les jours» pour la fin de la guerre. Elle promet une troisième fois un grand miracle, le mois suivant, en compagnie de Jésus et de Saint Joseph avec l'Enfant Jésus qui béniront la foule.
13 octobre 1917 : C'est le jour du grand miracle ! Entre 50.000 à 70.000 croyants, incrédules et représentants des autorités locales, surveillés par des centaines de militaires, accueillent Lúcia dos Santos et ses cousins Francisco et Jacinta Marto, à la Cova da Iria. Dès le début de l'apparition, Marie dévoile son identité et dit être Notre Dame du Rosaire de Fátima. Elle demande très vite que l'on fasse construire une chapelle, sur ce terrain aride et sec, et promet une fin imminente de la guerre en Europe. Une énième fois, elle insiste sur la récitation quotidienne du chapelet, avant de repartir au ciel. À ce moment-là débute le grand miracle du Soleil. Celui-ci donnait l'impression de danser et tournoyer sur lui-même. Presque à heurter la Terre. Sœur Maria Lúcia de Jésus et du Cœur Immaculé écrira, bien des années après : « À côté du Soleil, Saint Joseph avec l'Enfant-Jésus et Notre Dame, vêtue de blanc avec un manteau bleu. Saint Joseph et l'Enfant-Jésus semblaient bénir le monde avec des gestes qu'ils faisaient de la main, en forme de croix. […] J'ai vu Notre Seigneur, et Notre Dame qui me donnait l'impression d'être Notre Dame des Douleurs. […] Cette Apparition disparut et il me sembla voir encore Notre Dame sous l'aspect de Notre Dame du Carmel. ». Ce miracle n'a pour l'heure aucune explication astronomique et scientifique plausible. De nombreux cas de conversions et de guérisons inexpliquées eurent lieu, ce jour-là.
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