Olivier Emphoux : L'embaumeur témoin de différents phénomènes surnaturels près des défunts

15/10/2025

Olivier Emphoux est thanatopracteur depuis plus de 30 ans et a embaumé 20.000 personnes décédées aux quatre coins du monde. Il a vécu avant sa naissance une expérience de mort imminente (EMI) qui l'a rendu particulièrement sensible aux phénomènes surnaturels, au point de façonner sa carrière dans l'accompagnement post-mortem des défunts.

Dans son livre Les portes de l'inconnu, il raconte ce qu'il a vu, entendu, ressenti dans 5 à 7% des cas: la manifestation de la vie sous toutes ses formes. Corps en lévitation, apparitions de défunts, voix distinctes, sons en tous genres, résistance aux soins, corps brûlant... Olivier Emphoux est persuadé que la vie "continue" après la mort. Son expérience est unique, son témoignage extraordinaire. Jugez par vous-même au travers des nombreux phénomènes rapportés ci-dessous.

Connu aussi sous le nom de thanatopracteur, le métier d'embaumeur existe depuis des siècles et consiste à préserver le corps des défunts de la décomposition afin que les proches puissent en garder une dernière image avant la mise en bière. Le mot «thanatopraxie» vient du mélange entre "Thanatos", qui était le dieu des morts dans la Grèce antique, et "praxein" qui désigne effectuer une opération manuelle (au sens chirurgical du terme).

La première technique d'embaumement a été la momification, qu'on retrouve notamment en Egypte antique. Puis, ce sont les médecins qui ont repris la relève avant que ce métier en soit un à part entière. Mais celui-ci nécessite tout de même des études de médecine et une certaine sensibilité à la mort. Tout le monde ne peut pas exercer ce métier, car il faut sans doute avoir le cœur et l'âme bien accrochés.

En lisant les ouvrages d'Olivier Emphoux, on repense à une série des années 2000 : Medium. Une mère de famille lambda qui avait des visions de meurtres et qui, par la suite, a mis son sixième sens au service des forces de l'ordre pour résoudre des enquêtes et empêcher d'autres atrocités. Olivier Emphoux porte parfois ce titre car il semble bien plus sensible que la plupart d'entre nous par rapport à ce qui touche à la mort.

INTERVIEW D'OLIVIER EMPHOUX

"Si on ne connaît pas l'être humain, comment voulez-vous connaître la mort? Si les gens s'amusent à rendre objets leurs prochains, les animaux, toutes les formes de vie sur terre, ils vont aussi rendre objet la mort. Et lorsque c'est le moment où il faut partir, c'est pareil qu'un enfant qui s'en va pour faire sa vie. Il n'y a pas de drame à ce que la personne décède, sauf à rester dans une approche binaire matérialiste. Ainsi, il y avait un embaumeur écossais qui me disait: «tu sais, Olivier, quand quelqu'un décède, il va entendre, il va voir, parce que l'activité du cerveau le permet». (...)

Aussi, "lorsque quelqu'un décède, il va se voir, parce que vous avez le processus de dissociation, on dit la conscience ou l'âme. Vous avez ce processus de dissociation où c'est un peu comme un vaisseau qui va partir vers la Lune: ils vont se dissocier pour que le vaisseau parte plus loin et que l'autre retombe. Ici, c'est pareil: ce qui va rester sur terre, c'est le corps humain, ce qui va partir c'est l'âme et la conscience, et il faut savoir que lorsque quelqu'un décède il se voit… (...)

Tout est dans la Bible. On va pas chercher des chemins de traverse pour accéder à une vérité qui n'existe pas et ne trouver que des mirages. Tout est dans la Bible. Oui, en France, en exerçant, j'ai toujours eu ce livre qui est sacré, même s'il a été édité à maints et maints exemplaires, qui est sacré. 

Et à moment donné, lorsqu'il y avait certains défunts, mais pas tous, en respectant leur religion bien évidemment, je m'asseyais au bord du lit, je leur tenais la main, j'ouvrais au hasard le livre et je me mettais à lire une petite page. Et je sentais à certains moments donnés, des pulsions, vous savez quand quelqu'un repose sur son lit, qu'il est décédé, vous voyez le cœur qui bat, ce n'est pas le cœur qui bat, mais vous avez l'être humain qui est en train de partir, et il faut absolument le calmer."

PHÉNOMÈNES SURNATURELS (EXTRAITS)

"Dès le début de ma carrière professionnelle, j'ai été le témoin de phénomènes paranormaux aussi soudains et cruels qu'imprévisibles. (...) J'ai ressenti la présence de Dieu autour de certaines personnes, et fui également le diable sur d'autres, où des forces incroyables s'échappaient des corps encore tièdes. En fait, ce que nous sommes, nous le restons jusque dans la mort, capables du meilleur comme du pire. (...)

Il n'y a eu que les années qui m'ont permis de m'y habituer et d'évoluer en harmonie avec. Tout ce que vous allez lire dans cette interview, je l'ai vécu. Je n'ai pas fait de recherches dans des livres ou échanger des idées: je suis celui qui a vu au sein même de la mort en qualité d'embaumeur (...) et de médium. (...)

LE DÉFUNT QUI ME PREND LA MAIN

Un jour, une dame m'expliqua que son mari, en allant couper du bois, s'était effondré. Une crise cardiaque sans doute. Aidée par la voisine, elles avaient traîné son mari jusque dans la petite chambre. Le défunt était encore couvert de boue. En le regardant, je compris que pas mal de travail m'attendait. (...) La clarté qui régnait dans la pièce s'estompa peu à peu. Absorbé par mon travail, je m'aperçus que j'y voyais mal. Je me dirigeai vers l'interrupteur de la chambre. La lumière d'un coup se fit trouble, comme si une brume envahissait la pièce. Je distinguais à peine le corps du défunt, je ne bougeais plus de peur de renverser quelque chose.

J'étais près de la porte, et je pus voir soudain, à deux mètres environ du lit, deux petits points lumineux apparaître. Ils se transformèrent en deux boules lumineuses, qui se mirent à briller. À cet instant, je gardais mon calme: une manifestation se produisait. Je pris l'initiative de converser dans ma tête, en bougeant juste les lèvres, je savais que le mort pouvait encore interpréter mes phrases. Une explication très simple suffirait pour tranquilliser le défunt et de ce fait aider son âme à partir. C'est ce que je fis, lui expliquant que sa femme m'avait demandé de s'occuper de le préparer pour ses obsèques. (...) À cet instant, je sentis sa main, sans qu'elle bouge. C'était une chose incroyable, ce dont je rêvais depuis tant de mois se produisait: j'avais réussi à me faire comprendre par de simples pensées. (...)

LES RIDEAUX QUI SE FERMENT TOUT SEULS

L'obscurité remplissait la chambre où le défunt reposait, la famille ayant jugé bon de tirer les rideaux. Mais la lampe de chevet ne me suffisait pas pour travailler. Je pris l'initiative d'ouvrir les rideaux, de lourdes tentures en velours vert. Une fois que cela fut fait, je sortis les instruments de mes valises, mais je remarquai que je n'y voyais pas plus que toute à l'heure. Je regardai du côté de la fenêtre : de nouveau les rideaux étaient fermés. Pensant que la famille  mortuaire était revenue dans la chambre mortuaire, j'ouvris les tentures une seconde fois. Cette fois, les rideaux se fermèrent sous mes yeux. Je compris à cet instant qu'avait lieu "une manifestation". Depuis mes dernières expériences, j'étais à l'écoute des défunts. J'obéissais à leurs désirs. Apparemment, ce monsieur ne voulait absolument pas de la lumière: il me le faisait comprendre d'une façon très explicite. Je devais me contenter de travailler à la lueur de la lampe. (...)

LE HALO LUMINEUX AUTOUR DU SUICIDÉ

Lorsque je suis entré dans la chambre, le défunt était là, le visage émacié, les cheveux gris. c'était un homme d'environ 60 ans. Il était encore vêtu de son pyjama gris rayé avec des lignes blanches. Dès mon arrivée, mon regard fut attiré par une grande glace juste en face du lit. À travers celle-ci, je vis l'homme dont j'allais m'occuper. La porte de la chambre était fermée, j'étais seul avec le défunt. J'entends d'une pièce commune où attendait la famille une musique sacrée. Soudain la musique s'arrêta et l'ampoule du plafonnier s'éteignit puis se mit à clignoter. J'eus un sursaut. Je surpris à travers la glace un halo lumineux entourant cet homme. Je me retournais brusquement et vis le corps tout à fait normal comme je l'avais trouvé en arrivant dans la chambre.

Mais de nouveau à travers la glace le halo lumineux était là. Je me retournai afin de me rendre compte de cet état de chose. La musique reprit et à ce moment là quelle ne fut pas ma surprise de voir ce corps se soulever et retomber sur le lit. Je fis un bond en arrière en maîtrisant mon émotion. Quelques secondes plus tard, tout reprit son calme. Que voulait me dire le défunt? Était-il heureux d'entendre cette musique religieuse ou tout simplement n'approuvait-il pas? Cela restera une énigme quelque peu étrange. (...)

LA PETITE FILLE QUI M' A TOUCHÉ L'ÉPAULE

Après avoir fini mon travail, je regardai cette petite fille âgée seulement de 6 ans, décédée accidentellement d'une noyade. J'avais soigné particulièrement mon travail pour faire disparaître les stigmates de la mort. (...) Je rangeais mes affaires dans les valises prévues à cet effet quand je sentis soudain sur mon épaule droite une pression, comme si quelqu'un me touchait l'épaule. Sur le coup, je crus que la famille était entrée pour me parler. Personne... Je continuai à ranger. En prenant mes valises, je sentais qu'elles paraissaient légères. Ma main droite était soudée à la poignée: impossible de l'enlever. Que se passait-il? Cela dura quelques secondes qui me parurent interminables. J'étais troublé. Je regardais la petite fille qui semblait toujours dormir. que voulait cet enfant?... (...)

MA PREMIÈRE LÉVITATION

Après avoir signé le registre des entrées du personnel travaillant à la morgue, je poussai une porte blanche à deux battants qio me donnait accès à la salle réfrigérée. (...) Poussant les rideaux, je me rendis compte que la tâche serait dure. C'était un homme d'une soixantaine d'années qui s'était fait assassiner. Il était petit et trapu, un visage taillé au couteau; son corps baignait dans une mare de sang sur sa civière. Sa femme l'avait tué avec un fusil car l'homme, alcoolique et violent, la battait régulièrement. Cela durait depuis des années. Pour sortir de cet enfer, la malheureuse l'avait tué. 

Sur la poitrine, je voyais l'entée des deux balles qui avaient causé la mort du défunt. En le regardant, je ressentis une sensation de malaise, un peu comme si le mal émanait de cet homme. (...) J'ai vu son visage, c'était un visage qui incarnait le mal et immédiatement dans la pièce, il y a eu des oiseaux comme si c'était des oiseaux qui était enfermés et qu'il fallait absolument qu'ils sortent car avaient une frayeur panique, c'était des oiseaux plus qu'affolés, c'était terrible ça. (...)

Je me retournai pour prendre du coton. Je vis soudainement le corps se soulever de la civière, à environ un mètre! Incroyable à voir: j'étais confronté à un corps qui était en pleine lévitation. Plié en deux, il était quasiment parallèle à la civière. Je passai ma main en dessous du corps et j'essayai de lui appuyer dessus mais impossible de le bouger: il était d'une dureté inouïe, je ne reconnaissais plus le toucher moi de la chair, tout étai devenu extrêmement dur, notamment les membres, le torse et les jambes. Ne comprenant rien à ce qui se passait, je pris mon scalpel. À peine mis-je la lame sur la peau du défunt qu'il retomba brutalement sur la civière, qui vacilla. Le corps tomba par terre. (...)

Un autre jour, j'étais en train de terminer mon travail au domicile d'un défunt. Dans sa chambre alors que j'avais terminé de l'habiller, je lui tournais le dos afin de prendre un instrument dans une de mes valises de travail, et me retournant je vis le corps du défunt se lever petit à petit du lit, pour la première fois de ma vie sans signes avant-coureurs j'étais le témoin d'une lévitation. (...) Je n'osais pas bouger de peur que si je bougeais j'aurais pu interférer sur ce que je voyais et qui me dépassait complètement.

LA TÉLÉVISION QUI S'ALLUME TOUTE SEULE

Une autre fois, j'étais avec deux porteurs dans la maison d'une personne nouvellement décédée, en train de poser le cercueil dans le salon pour préparer la mise en bière de la défunte. Comme il n'y avait plus d'électricité (coupé via le disjoncteur par la famille étant donné l'inoccupation des lieux), nous avions apporté des lampes torches pour y voir. Alors que nous venions de déposer délicatement la défunte dans le cercueil, le lustre se mit à grésiller, s'allumer puis s'éteindre plusieurs fois. Il y a eu cette télévision sur un meuble qui s'alluma sur une chaîne d'un journal télévisé. Cela dura une minute puis le noir revint. Nous étions abasourdis d'autant plus que le courant avait été coupé par le disjoncteur, et en plus nous avons appris plus tard que le fournisseur en électricité avait coupé l'alimentation en électricité de cette maison.

Autre exemple: il y eut ce défunt dont je ne pouvais pas m'approche de lui, je ne pouvais pas le toucher sous peine de me brûler, la température du corps s'était élevée si rapidement en quelques secondes que si je l'avais touché j'aurais eu de très graves brûlures. Ce corps me montrait qu'il ne voulait pas que je le touche. (...)

LES VIBRATIONS D'UN CORPS DANS TOUTE LA PIÈCE

Il s'appelait Pierre, un antiquaire spécialisé dans les meubles du XVIIIème siècle. (...) Il était allé chercher du mobilier chez un particulier. Un camion n'avait pas respecté la priorité, la collision, inévitable, avait été d'une extrême violence. (...) Maintenant, il était là à la morgue municipale. (...) Son corps reposait sur une table d'autopsie en émail blanc. Les blessures étaient graves et très profondes, et le travail me semblait affreusement difficile. Je commençai à le laver, tout en douceur, avec une éponge. Tout à coup, j'entendis des bruits sourds résonner dans le milieu du corps. En entendant cela, je lâchai subitement l'éponge.

Les bruits se firent entendre de plus belle. La stupeur succéda à la peur. Je ne bougeais plus, j'écoutais; je mis ma main sur sa poitrine et ressentis alors des vibrations. Je ne comprenais pas ce qui se passait, et l'envie de quitter les lieux m'effleura un instant. Peu à peu, les battements s'amplifièrent et résonnèrent dans toute la pièce. Je voyais la poitrine à découvert, dépecée par le pare-choc du camion, j'apercevais le coeur en bouillie. Imposible qu'il puisse redémarrer; pourtant la puissance des battements étaient trop forte. Je regardai sous la table en vain: je ne trouvai rien. Je cherchai dans toute la pièce, afin d'élucider ce mystère et de trouver une explication rationnelle. (...) Tout s'était passé, à la réflexion, comme si du corps une énergie s'était manifestée quelques heures après sa mort physique. (...)

LE FANTÔME

Un jeune homme venait de mourir dans son appartement. En revenant des courses, sa jeune épouse l'avait découvert dans la salle de bains, inanimé. Apparemment, il s'était électrocuté comme le chanteur Claude François, mais lui voulait simplement réparer sa machine à laver, un cadeau de mariage offert au jeune couple. (...) Je lui mis son costume de noce. Après avoir terminé, toujours le même rituel, je rangeai correctement le matériel dans la voiture. Je laissai un moment le moteur du véhicule tourner. (...) Machinalement, je levai les yeux en direction de mon rétroviseur. Je vis la maison derrière moi, et soudain le même personnage que je venais d'habiller sur le pas de la porte. Il regardait dans ma direction, me faisant un signe d'au revoir. 

Les contours de son être étaient lumineux et transparents, de sorte qu'à travers lui je pouvais voir le fond du décor. Lorsque je me retournai afin de mieux voir cette apparition fabuleuse, il était encore présent, toujours sur le pas de la port. Mais cette fois, il souriait, l'ar heureux, en me regardant. Il portait bien son costume de mariage. (...) Alors je me dirigeais vers lui, la porte d'entrée s'ouvrit et un membre de la famille sortit. Je vis alors quelque chose d'étrange: cette personne était passée à travers ce rayon lumineux sans s'en douter. Malheureusement pour moi, cette apparition soudaine et inimaginable s'estompa.

L'ARMOIRE

Je montai les marches d'un splendide escalier de marbre blanc, de part et d'autre duquel étaient pendus aux murs de grands tableaux représentant des scènes religieuses. Au premier étage, au fond du couloir à droite, la chambre de la soeur décédée. Celle-ci reposait sur le lit près d'une minuscule lape de chevet. (...)Je la déshabillai et commençai à faire le nécessaire pour les soins de conservation. Il se passa une bonne demi-heure, lorsque j'entendis derrière moi un bruit, comme si quelqu'un fermait les volets. 

Les portes de l'armoire venaient de s'ouvrir, et une partie du linge de toilette jonchait le sol. Je ramassai les serviettes de bain, les replaçai et fermai instinctivement les portes de l'armoire à clef. Je poursuivis ma mission, mais les bruits se répétèrent. Je me retournai brutalement, et ce que je vis en aurait fait fuir plus d'un: les portes s'étaient ouvertes comme précédemment, alors que j'avais prix soin de tourner la clef, mais en plus le linge avait été jeté par terre juste devant moi. La défunte bien entendu n'avait pas bougé (...) mais sa présence était bien réelle. (...)

LES CRIS D'ENFANTS DANS LE CORBILLARD

Mais l'une des expériences les plus étranges qui m'a marqué à ce jour remonte en fait à mes débuts. Mon directeur m'avait demandé d'aller chercher à la morgue d'une grande ville un frère et une sœur, de les habiller de les mettre dans leur cercueil afin de les amener en corbillard au cimetière pour leur inhumation. Les cercueils n'étaient pas très grands. Le petit frère n'avait pas 10 ans et sa grande sœur guère plus. J'étais seul à conduire le corbillard, la famille ayant préféré prendre leurs voitures et aller directement au cimetière.

Sur le trajet à un moment j'entendis résonner dans l'habitacle du corbillard des cris d'enfants qui hurlaient de peur. Immédiatement j'arrêtais le corbillard pour me rendre à l'arrière du véhicule et y jeter un oeil. Naturellement, je m'approchais des cercueils dans l'idée que ces deux enfants n'étaient en fait pas morts (même si le médecin avait établi après un examen le certificat de décès). J'en tremblais de peur, pour moi d'après ces cris, les enfants n'étaient pas morts et je pouvais les entendre encore hurler, mais d'un coup, plus aucun bruit.

Alors je décide de poser mon oreille contre le bois d'un des cercueils pensant capter un mouvement, même léger, un souffle, je restais ainsi longtemps. Ne sentant et n'entendant rien, je refermais l'arrière du véhicule et je repartais. Au bout de 10 minutes les cris recommencèrent à hurler dans l'habitacle. Tout portais à se demander comment étaient morts ces enfants. L'histoire est que leur mère les avait attaché à l'arrière de son véhicule avec les ceintures de sécurité, et pour voir s'ils savaient nager, a jeté son véhicule dans un fleuve attenant à la route (...)

CORPS BRÛLANT

Je commençais à travailler , et au bout d'une bonne demi-heure, , alors que j'étais penché sur le corps pour le nettoyer, je sentis soudain monter une chaleur. Je me relevai, et ne remarquai rien d'anormal autour de moi. Reposant mes mains sur le cadavre, je sentis alors une chaleur qui se dégageait subitement du corps. Je lâchai immédiatement le bras du défunt. J'essayai de toucher à nouveau le corps du défunt, mais c'était impossible! La température du corps devenait de plus en plus élevée. Je ne pouvais plus travailler sous peine de brûlures. Au bout de cinq minutes, cela empirait, je ne pouvais plus m'approcher du cadavre. L'atmosphère était devenue insupportable. Extérieurement, le corps n'avait pas changé, aucune fumée ne se dégageait du cadavre. la mort en quelque sorte refusait par cette chaleur diffuse que je m'approche de lui: il me tenait éloigné. Puis la chaleur diminua jusqu'à disparaître totalement. (...)

RÉINCARNATION ?

Cette fois-ci, il s'agissait d'un petit teckel. Pendant que je travaillais, le chien était resté à l'écat sans bouger, et me regardait fixement. Puis au bout d'un moment j'entendis comme une déchirure, comme une enveloppe que l'on déchire. La défunte aussitôt eut un soubresaut, et le chien se roula à terre durant une minute et ne bougea plus. De la bouche du cadavre restée entrouverte, un brouillard s'échappa pour s'engouffrer dans la gueule du cien, qui avait l'air terrorisé. En quelques minutes, le chien redevint calme et alla s'asseoir sur une chaise. Autour de lui se dessina une auréole lumineuse, qui disparut aussi vite qu'elle était venue. (...)

J'avais fini de procéder aux oins de conservation sur un vieil homme, et pendant que je m'affairais sur le cadavre, le silence avait été rompu par le chant d'un petit canari qui se trouvait dans une cage. Quand j'eus rangé mes affaires, le chant s'arrêta tou d'un coup pour laisser place à une voix humaine qui disait: "Maintenant, je suis dans cet oiseau que j'aime beaucoup, son corps est désormais ma nouvelle demeure."

LES VOIX DANS LE MAGNÉTO À CASSETTES

Une odeur incroyable me saisit. sur une des tables d'autopsie, je vis les restes d'humains, en fait après analyse de deux humains différents, démembrés. La couleur verdâtre de la peau montrait que l'état de décomposition était très avancé. (...) Je finis d'habiller le défunt. J'avais posé un petit magnétophone à cassette pour passer plus agréablement le temps. La musique à un certain moment, s'arrêta. Je regardai en direction du magnéto: la cassette continuait apparemment de tourner, mais sans émettre le son. Chose incroyable, j'entendis des murmures de personnes aux propos assez vifs: il était question de transaction d'argent contre de la drogue; le ton était feutré mais l'intonation des voix restait quelque peu menaçante. Des cris éclatèrent suivis de coups de feu, puis tout s'arrêta. Je n'entendis plus qu'un bruit de véhicule qui arrive, des portes qui claquent, et la voiture qui part. D'un  seul coup, la musique reprit son rythme. (...) J'appris plus tard dans les journaux qu'il s'agissait de trafiquants de drogue. (...)

GRAND-PÈRE A PARLÉ À LA RADIO

Ils avaient choisi une station de radio qui diffusait de la musique religieuse. Elle se répandait dans l'appartement. toute la famille était présente, le grand-père venait de décéder à l'âge de 86 ans. (...) Mon travail terminé, je sortis de la chambre, et invitai l'assistance à venir voir le défunt. Tout le monde entra dans le silence complet, fixant le vieil homme sur son lit mortuaire; Soudain la musique se brouilla - sans doute des parasites sur le poste radio -, remplacée par des bruits étranges. Lorsque celle-ci reprit, un jeune gamin s'approcha de sa mère et lui dit: "Ne pleure plus, grand-père ne pourra pas partir, il se sent trop malheureuse. Cette phrase avait résonné comme un tintement de cloche et tous les yeux étaient maintenant fixés sur la pauvre femme. Elle le reprit: "Que me racontes-tu là?!" 

Cette fois-ci une petite fille âgée de 7 ans à peine prit la parole et réaffirma ce que le jeune garçon avait dit: "Nous avons entendu grand-père parler à la radio." Incrédule, tout le monde se regardait, tentant de prendre la mesure des mots, mais personne ne semblait plus comprendre grand-chose. Ce qui venait de se passer (selon moi), c'est que les ondes de la radio avaient été brouillées par la seule puissance de l'âme du défunt, qui avait parlé non dans le langage que nous employons, nous, les vivants, mais comme l'on peut le faire avec l'esprit de l'au-delà. (...)

Il est montré ici que ce sont dans la majorité des cas des enfants qui sont les plus réceptifs aux manifestations de l'au-delà. Leur esprit état moins compliqué, peut-être se posent-ils moins de question? C'est le constat que j'ai pu faire durant ma carrière. et si je peux reprendre des paroles bibliques, le Christ s'adresse aux fidèles en disant que l'on s'adresse à lui comme des enfants. (...)

LA RELIGIEUSE

La religieuse reposait sur son lit complètement nue, et paraissait avoir dans les 70 ans. Après avoir fini les soins de conservation, je commençais à l'habiller. Je tenais sa robe noire dans les mains, lorsque soudain émana de son corps une odeur qui ressemblait à un parfum de fleur. J'eus un sursaut et en lâchai la robe. Je m'aperçus que sur le visage coulait un liquide incolore, comme des larmes. Je touchai de mes doigts: c'était pâteux, et l'odeur commençait à me rappeler la senteur du mimosa. La pièce était embaumée de cette odeur délicieuse. Le liquide n'en finissant pas de couler de ce visage, je décidai de protéger l'oreiller, afin que la tête ne soit pas entièrement mouillée. Tout s'arrêta heureusement. Mais l'odeur persistait toujours quand je sortis de la pièce. (...)

LA LUMIÈRE

C'était une très grande pièce avec un plafond très haut, deux fenêtres donnant sur la rue.De grandes tentures d'un velours épais de couleur vert foncé empêchaient le soleil de pénétrer. Au milieu, que le lit semblait petit! Une dame très âgée y reposait. (...) J'allai chercher un peigne dans une de mes valises pour la coiffer. J'entendis un bruit. Il était léger comme le son du courant qui passe dans les bornes d'un pylône électrique. Il s'arrêta; je me retournai et sans bouger fixait du regard la défunte. J'essayais de faire le vide en moi, afin d'être le plus réceptif possible à ce qui allait se passer. 

Le bruit recommença, se faisant plus incisif et au bout de 30 secondes, je vis apparaître au-dessus du corps de la défunte, à un mètre, une forme lumineuse diffuse dont se précisaient peu à peu les contours: un objet semblable à un oeuf blanc de 30cm de long. À ce moment là, je fermai les yeux; j'étais debout, les bras le long du corps. Je ne bougeais pas. Et soudain, je me trouvai jeté en arrière au sol! Sidéré, j'ouvris soudain les yeux: malheureusement, j'eux à peine le temps de voir cette forme lumineuse disparaître. C'était la première fois que j'avais essayé d'entrer en contact avec ce qui manifestait autour d'un corps sans vie. J'avais sans doute eu tort: cette manifestation d'énergie de la défunte avait été interrompue, malgré ma concentration, (...) considéré comme un intrus. (...) Il faut être vigilant devant ces énergies, qui se trouvent dans les signes, images de la reconnaissance humaine, car les familles les laissent trpp souvent passer, envahies par leur chagrin. (...)

L'APPARITION DE LA CROIX

Il était allongé sur son lit, ce jeune garçon d'une douzaine d'années. il venait de décéder d'un accident. De famille paysanne, il aidait de temps en temps ses parents à l'exploitation agricole. cette fois, il avait insisté poir conduire le petit tracteur qui servait à transporter les caissettes vides. Alors qu'il conduisait l'engin sur un petit chemin, pour une raison inconnue, il se renversa dans le fossé. Le tracteur s'était retourné et avait écrasé le gamin. Sous la masse métallique, une partie du réservoir d'essence s'était renversée sur lui. (...) Je travaillai, très incommodé par l'odeur d'essence qui persistait. Petit à petit, je réussis avec les moyens du bord à rendre ce jeune garçon propre et le posai dans son nouveau lit.

Je m'affairais maintenant à nettoyer le lit, inhibé de sang. J'enlevai les draps, pour les enfermer dans un sac plastique. Le matelas était rouge de sang, et alors que je me demandais comment j'allais m'en sortir, je vis apparaître au milieu du matelas une petite tache blanche qui commença à s'étendre lentement. Un trait rectiligne apparut, et finit par former une croix. Toute la superficie de la croix recouvrit la surface du matelas. Le sang avait disparu et le lit ressemblait à un cercueil. J'avalais péniblement ma salive. Et au bout de quelques secondes tout repris sa place. (...)

CONCLUSION

"La mort ne commence pas par l'arrêt du coeur mais bien après, et la vie n'a jamais commencé par le cri du nouveau-né mais bien en amont de la conception entre un homme et une femme. (...) Après avoir vécu toutes ces expériences paranormales je me sens plus en harmonie avec ces univers invisibles qui dépassent l'entendement humain. Il m'est facile d'évoluer en osmose avec, sans dissonance dans la communication de l'au-delà. Je vois par les yeux de la mort. L'expérience de communication et le vécu, me permettent de dire je suis un des leurs. (...)

Comment aurait été la mort avant la fin du 7ème jour? le Paradis et vous savez Eve et Adam, Eve a mangé la pomme, le Paradis est parti en perdition, à la fin du septième jour. Bon, est-ce que nous nous sommes posé la question, avant que cet acte terrible ne soit fait, comment était perçue la mort ? on ne s'est jamais posé la question et ça c'est fondamental."