Yann-Arthus Bertrand : cendres

Yann-Arthus Bertrand - 1998. Cendres d'un arbre près des monts Gorohoui Kongoli, région des Savanes, Côte-d'Ivoire (8°49' N – 4°07' O). Ne vous semble-t-il pas y voir Jésus ? Blanc, pur, arbre de vie en cendres, crucifié et bientôt ressuscité ? Les Cendres nous appellent à la conversion, aux premier pas vers la Passion, la mort et la résurrection du Christ. Il faut mourir cendres de nos péchés, pour renaître de la poussière en Jésus.
Lorsque les feux sont déclenchés trop tôt, ils détruisent des cultures. Lorsqu'ils sont déclenchés trop tardivement pendant la saison sèche, ils peuvent se transformer en incendies de forêt et dégrader sévèrement la strate arborée. Mais ce n'est pas le cas ici. Au nord-est de la Côte-d'Ivoire, où dominent les savanes arbustives et les forêts claires, cet arbre, abattu par le vent ou la foudre, s'est lentement consumé après le passage d'un feu de brousse. Allumés par les populations vivant dans la savane, qu'il s'agisse d'agriculteurs sédentaires ou d'éleveurs transhumants, ces feux débroussaillent jusqu'à 30 % de la savane chaque année. Après le passage des flammes, les cendres agissent comme un engrais naturel et stimulent la régénération rapide des plantes fourragères et des pâtures. De plus, les hautes herbes étant éliminées, l'approche et le rabattage du gibier sont facilités. Ces feux ne participent pas à la déforestation du pays (la plus forte d'Afrique avec 3,1 % de forêts détruites chaque année).
Tu es poussière, et tu retourneras à la poussière. (Genèse 3, 19)
La signification des Cendres (Église catholique des Yvelines)
Convertissez-vous et vivez ! (Ez 18, 32) Le Mercredi des Cendres marque le début du carême, cette période de 40 jours qui nous sépare de la Semaine sainte et de Pâques. Il est caractérisé ; comme le dit son nom, par l'imposition des cendres sur la tête de chaque chrétien. Ce rite signifie que, durant la période du carême qui s'ouvre, nous avons à nous détourner de nos fautes, à renoncer à nos égoïsmes , à nos petitesses, à nos violences aussi, pour nous tourner vers celui qui nous en guérit et qui s'apprête, pour ce faire, à mourir sur la croix. C'est pour cela aussi que ce jour du mercredi des Cendres est un jour important : c'est le premier pas qui accompagne ceux du Christ vers sa Passion, sa mort et sa résurrection. Ou la Passion de Jeanne d'Arc, brûlée vive avant d'aller aux Cieux...
Pour les chrétiens, l'imposition des cendres est avant tout, un rite pénitentiel. Ce jour là, sont invités à être plus attentifs à la Parole de Dieu, à mieux aimer, à reconnaître leurs fautes et à faire pénitence par des privations. Les cendres que l'on utilise pour la célébration sont faites en brûlant les rameaux bénis au dimanche des rameaux de l'année précédente. Le feu qui brûle le rameau évoque le feu de l'amour qui doit réduire en cendre tout ce qui est péché. Après l'homélie, le prêtre bénit les cendres puis impose les cendres sur le front de ceux qui s'approchent en disant "Convertis- toi et crois à l'Évangile" ou bien "Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière".
Même si les cendres sont imposées sur le front ou la tête (qui est le siège de l'intelligence et de la pensée), c'est aussi le cœur qui est visé. Les paroles que le célébrant prononce, invitent le croyant à se rappeler sa fragilité, à s'interroger sur sa destinée, à se convertir, c'est-à-dire à remettre sa vie en conformité avec l'Évangile. C'est tout l'enjeu du Carême. C'est ce que nous rappelle la première lecture du mercredi des Cendres (Joël 2, 13) : « Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements, et revenez au Seigneur votre Dieu, car il est tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d'amour, renonçant au châtiment. ».
L'origine des cendres
Ce geste vient de la tradition juive ; il fut repris ensuite dès le début de l'Église. Se couvrir de cendres ou s'asseoir sur la cendre en signe de pénitence est une pratique souvent rapportée dans l'Ancien Testament. A la suite de la prédication de Jonas, le roi de Ninive « s'assoit sur la cendre » (Jonas 3, 6). En 2 Samuel 13, 19, Tamar « prend de la cendre et s'en couvre la tête ».
Quand l'homme se recouvre de cendres, c'est qu'il veut montrer à Dieu qu'il reconnaît ses fautes. Par voie de conséquence, il demande à Dieu le pardon de ses péchés : il fait pénitence. Dans la Bible, La cendre évoque donc la faiblesse de l'homme (cf. Genèse 3, 19 "Souviens-toi que tu es poussière…"), elle évoque aussi le péché et la fragilité de l'homme (cf. Sagesse 15, 10 ; Ézéchiel 28, 18 ; Malachie 3, 21) et son regret du péché (cf. Judith 4, 11-15 ; Ézéchiel 27, 30).
À l'origine de l'Église, seuls ceux qui avaient gravement péché recevaient "le sac et la cendre" pour se vêtir durant le temps de pénitence qui préparait à leur réintégration dans la communauté chrétienne. Puis, à partir du Xe siècle, ce geste s'est étendu à tous les fidèles, marquant ainsi le début d'une démarche de conversion, de retournement et d'effort sur soi pour se tourner vers le Seigneur (c'est le sens du mot pénitence).
La cendre est le fruit du feu qui brûle, elle renferme le symbole de la purification.
La cendre est le fruit du feu qui brûle, elle renferme le symbole de la purification, elle constitue un rappel de la condition de notre corps qui, après la mort, se décompose et devient poussière… mais cette cendre est destinée à la résurrection. Ainsi, les cendres nous rappellent que nous ne sommes que poussière mais aussi que, par sa mort et sa résurrection, le Christ nous ouvre les portes de son Royaume. Lui qui a remporté la victoire, nous assiste dans notre combat « contre l'esprit du mal », pour que nous puissions vivre une « vie nouvelle ». Le signe de la mort (les cendres proviennent des rameaux de l'année précédente) devient celui de la vie. C'est pourquoi, en bénissant les cendres, le célébrant dit :
« Seigneur notre Dieu, toi qui ne veux pas la mort du pécheur mais sa conversion, dans ta bonté, exauce notre prière ; bénis les cendres dont nous serons marqués, nous qui venons de la terre et devons retourner à la terre. En nous appliquant à observer le Carême, puissions-nous obtenir le pardon de nos péchés et vivre de la vie nouvelle à l'image de ton Fils ressuscité ».
Un jour de jeûne
Pour les chrétiens, c'est un jour de jeûne et d'abstinence. On entend par jeûne non pas une privation totale de nourriture mais un effort qui aide à se libérer du superflu, de l'inutile.
Aujourd'hui, l'Église invite à jeûner et à s'abstenir de tout ce qui meuble inutilement notre vie (sur le plan de la nourriture ou des distractions, ou des plaisirs de la vie). A chacun de trouver ce à quoi il renoncera, non par mortification desséchante, mais pour retrouver le désir de Dieu et ainsi mieux l'entendre et rencontrer notre prochain. Il ne s'agit pas de se priver par dolorisme mais de retrouver, enfoui sous trop de confort, le désir de Dieu. Dans un monde fatigué, écrasé par les soucis, vivant dans des rythmes de plus en plus accélérés, en ce jour pas comme les autres, nous sommes invités à retrouver ensemble le goût de Dieu, la joie de le servir, la fraîcheur de notre amour !
En entrant dans le Carême, c'est tout autant au repentir et à la pénitence que nous sommes conviés, qu'à la joie et la confiance, comme le signifie l'antienne d'ouverture de la messe : « Seigneur, tu aimes tout ce qui existe et tu n'as de répulsion pour aucune de tes œuvres ; tu fermes les yeux sur les péchés des hommes, tu les invites à la pénitence et tu leur pardonnes car tu es le Seigneur notre Dieu » (Sg 11,24-27).
Recevoir les cendres, c'est prendre conscience que le feu de l'amour de Dieu consume nos péchés : consumés par la miséricorde de Dieu, ils sont de peu de poids. Regarder ces cendres, c'est confirmer notre foi pascale : nous serons cendres, mais destinés à la résurrection. Comme le Christ, à l'image de cet arbre blanc, en cendres, photographié par Yann-Arthus Bertrand, qui renaîtra de ses cendres sous une autre forme, une Vie nouvelle.

Yann-Arthus Bertrand : Good Prophète
Yann Arthus-Bertrand offre un écho généreux au cri du Pape pour la sauvegarde de l'environnement. À sa manière, l'écologiste répercute la voix du chef de l'Église catholique en faveur de la terre et de ses habitants.
Il préside la fondation Good Planet. Les photos captées par son œil bleu et rieur ont fait le tour de la terre. Notre terre qu'il a tant de fois survolée amoureusement. Accaparé par la réalisation de son prochain film, Yann Arthus-Bertrand a pourtant trouvé le temps de s'associer au pape François en illustrant de ses images la lettre encyclique Laudato Si'. Tourmenté par la perspective d'une sixième extinction massive des espèces vivantes, le patriarche écolo s'avoue « un peu perdu ». Il nous encourage tous à une conversion spirituelle pour sauver la planète et permettre aux générations futures de la connaître dans toute sa splendeur.
Pourquoi vous êtes-vous associé au texte du pape François ?
Je cherchais le moyen de financer un orphelinat que je parraine à Brazzaville et, bien que non croyant, j'adore ce Pape. Il est formidable. J'aimerais retrouver sa simplicité chez tous les chefs d'État. Quand je lis ses mots, je me sens chrétien. J'ai toujours été attiré par les valeurs du christianisme. L'amour du prochain, la compassion, le partage… Aujourd'hui, seules ces valeurs sont capables de changer le monde. Mais pour avoir envie de changer le monde concrètement, chacun à sa place a besoin d'une profonde transformation de ses moteurs intérieurs. Nous avons besoin d'une « conversion ». La révolution écologique ne sera ni politique, ni économique, ni même scientifique, elle sera spirituelle ! Merci au pape François de nous aider à suivre cette voie.
Comment s'est passée votre rencontre au Vatican en décembre dernier ?
Trop fugace. Le pauvre est sollicité de partout. Mais il a tenu à dire bonjour à tout le monde sans privilégier les gens plus importants que les autres. On a parlé, je lui ai montré le livre et les photos. Il m'a fait comprendre que des gens attendaient derrière et m'a demandé de prier pour lui et basta (rires). J'ai juste eu le temps de lui remettre une lettre. J'aimerais proposer une grande journée nationale de l'environnement à date fixe dans les églises et une conférence planétaire organisée par le Vatican. On verra bien. La graine est semée… Il paraît qu'il lit son courrier et répond à tous ceux qui lui écrivent !
En attendant vous avez proposé une exposition itinérante de vos photos dans plusieurs églises…
Les églises sont un endroit rêvé pour échanger. On pourrait y réunir les croyants et les non croyants. On a proposé à toutes les églises de France une série de posters de mes photos en regard de phrases du Pape. Ce kit est mis à disposition à prix coûtant, un peu comme un chemin de croix de la planète.
Comment faites-vous pour ne pas croire en Dieu devant les merveilles du monde ?
Pour moi, Dieu a été inventé par l'homme. Je ne pleure pas devant un paysage, mais devant un visage. Je suis en admiration devant la vie. Le Pape parle de « la conscience amoureuse du monde ». Je cite souvent son expression. Il faut développer cette conscience amoureuse de la vie autour de soi.
Ne vous retrouvez-vous pas trop politiquement égratigné par le soutien que vous apportez au pape François ?
On doit tout essayer. Si le Pape parle écologie, notre boulot c'est d'en faire écho. Si les écolos qui sont plutôt des gens de gauche pas très catholiques se trouvent en admiration devant ce Pape, c'est plutôt une bonne chose !
Êtes-vous fâché avec la foi ?
Je me positionne comme un chrétien non croyant. La foi, tu l'as ou tu ne l'as pas. C'est un don peut-être. Il y a des gens qui ont la chance d'avoir cette foi. Moi, je ne l'ai pas. Je viens d'une famille très catholique, mais la religion de mes parents m'insupportait. Je dois pourtant reconnaître que parmi tous les gens croisés lors de mes voyages, ceux qui m'ont le plus marqué ont été des religieux. J'ai envie d'aider ces êtres formidables qui dispensent un amour inimaginable, avec une joie intérieure qui donne envie de leur ressembler. Lorsque je vois cela je me sens lié au message chrétien. C'est pourquoi j'ai souhaité que mes droits d'auteur pour le livre soient reversés à la sœur Ida. À Brazzaville, cette religieuse vit avec les enfants dont personne ne veut. Elle a créé une belle école pour ces handicapés mentaux et enfants autistes de la rue. Son action me touche. Tu remarques que ces femmes actives ne parlent pas beaucoup de Dieu, en revanche elles se donnent intégralement aux autres. Elles me font penser à ma tante. Elle est toute seule à cent ans dans sa maison de retraite, car tous ses amis sont morts. C'est vraiment épouvantable. Pourtant, quand je lui demande comment elle fait pour être toujours souriante, elle me répond : « Yann, ce n'est pas difficile, je ne pense pas à moi, je pense aux autres. » Elle a raison. C'est cela qu'il faut faire, penser aux autres et manger bio !
Qu'avez-vous fait de plus important dans votre carrière ?
Mon métier c'était d'aller photographier le monde. J'ai survolé la planète pendant trente ans, mais le plus important à mes yeux se trouve dans mon film Human. Plus grande encore que la beauté du monde, j'y donne à voir la beauté intérieure de l'homme. Et c'est le seul véritable espoir. Nous naissons tous avec ce réservoir d'amour inconditionnel. Il faut le retrouver, tous. En vieillissant, je m'aperçois que réussir sa vie d'homme, c'est entretenir ces qualités d'amour entre humains.
Quel est le sujet de votre prochain film ?
Woman, c'est la suite de Human réalisée à partir de 2000 interviews tournées dans le monde entier. C'est un film sur les femmes dans ce monde d'hommes. Il va sortir fin août. Ça va faire un malheur.
Entre la femme et la planète, voyez-vous un lien privilégié ?
Toutes les grandes héroïnes de l'environnement sont des femmes. Il y a un courage chez les femmes pour dénoncer les choses qui n'a pas d'équivalent chez les hommes. Il n'y a pas chez elles cette recherche du pouvoir. À mon avis, ce sont les femmes qui parlent le mieux d'environnement et d'écologie.
Sa fondation
« En 40 ans, j'ai vu le visage de la Terre changer. De mes voyages et de mes rencontres a découlé l'envie de bâtir un lieu de bienveillance consacré à l'écologie. C'est ainsi que la Fondation GoodPlanet a pris ses quartiers au Domaine de Longchamp à Paris. Nous en avons fait une « bulle verte » pour vivre gratuitement l'expérience d'une écologie généreuse et positive, en famille ou entre amis, pour les enfants comme pour les parents. Une expérience faite d'échanges et de rencontres. »
www.goodplanet.org
Merci Yann-Arthus ! Être spirituel malgré lui...
Jésus leur répondit : « L'heure où le Fils de l'homme va être élevé dans sa gloire est venue. En vérité, en vérité, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perdra et celui déteste sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éterenelle. (Jean 12, 23-25)
La graine : Germer, c'est savoir lâcher prise, mourir et renaître (Université de Genève)
Ce sont les organismes qui vivent ce qui s'approche probablement le plus d'une «expérience de mort imminente». Cette proximité intime avec la grande faucheuse, qui survient à chacun de leurs cycles de vie, ne les empêche pourtant pas de connaître un franc succès évolutif puisqu'ils couvrent littéralement toutes les terres émergées. Eux ce sont les plantes qui produisent des graines (les angyospermes, ou plantes à fleurs, et les gymnospermes, dont font partie les conifères). Ces organismes ont développé l'une des solutions les plus radicales pour s'adapter à la vie hors de l'eau. La graine possède en effet la particularité de renfermer un embryon placé dans un état de quasi-mort biologique. Ce qui lui permet, paradoxalement, de survivre longtemps. Si elle reste au sec, la graine peut ainsi traverser les millénaires sans encombre et germer ensuite comme si de rien n'était. En témoigne par exemple l'expérience menée sur une graine de palmier dattier vieille de 2000 ans et trouvée sur le site israélien de la forteresse de Massada (revue Science du 13 juin 2008).
Mais quelqu'un peut demander : comment les morts se réveillent-ils ? Quelle sorte de corps vont-ils avoir ? Réfléchis donc ! Quand tu sèmes une graine, elle doit d'abord mourir avant de devenir une plante vivante. Et qu'est-ce que tu sèmes ? Tu ne sèmes pas la plante qui va pousser, tu sèmes seulement une graine, peut-être un grain de blé ou une autre semence.
Ensuite, Dieu donne à cette graine le corps qu'il veut, et il donne à chaque graine le corps qui est le sien. Aucune chair ne ressemble à une autre. Il y a une différence entre la chair des humains et la chair des animaux, entre la chair des oiseaux et la chair des poissons. Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres. Mais la beauté des corps célestes n'est pas la même que la beauté des corps terrestres. La beauté du soleil n'est pas la beauté de la lune, et leur beauté n'est pas celle des étoiles. Et même chaque étoile a une beauté différente de celle des autres étoiles. Quand les morts se relèveront, ce sera la même chose.
Ce qu'on met dans la terre comme une graine, c'est un corps qui doit pourrir. Mais quand il se réveille de la mort, il ne peut plus pourrir. Ce qu'on met dans la terre, c'est un corps qui ne vaut plus rien. Mais quand il se réveille de la mort, il est plein de gloire. Ce qu'on met dans la terre, c'est un corps faible. Mais quand il se réveille de la mort, il est plein de force. Le corps qu'on met dans la terre comme une graine, c'est un simple corps humain. Mais quand il se réveille de la mort, l'Esprit Saint lui donne la vie. Il y a donc un corps qui est un simple corps humain. Mais il y a aussi un corps qui reçoit la vie de l'Esprit Saint.
Dans les Livres Saints, on lit : « Adam, le premier homme, c'est un simple être humain qui a reçu la vie. » Le dernier Adam est rempli de l'Esprit Saint, qui donne la vie . Ce qui vient d'abord, ce n'est pas l'être qui vit par l'Esprit Saint, c'est le simple être humain. L'être qui vit par l'Esprit Saint vient après. Dieu a modelé le premier homme avec de la terre. Cet homme-là vient de la terre, mais le deuxième homme vient du ciel. Ceux qui viennent de la terre sont comme celui que Dieu a modelé avec de la terre. Ceux qui viennent du ciel sont comme celui qui est venu du ciel. Nous avons ressemblé d'abord à l'homme modelé avec de la terre. Plus tard, nous ressemblerons aussi à l'homme qui vient du ciel.
Frères et sœurs chrétiens, voici ce que j'affirme : ce qui est fait de chair et de sang ne peut pas participer au Royaume de Dieu. Et ce qui doit pourrir ne peut pas posséder la vie qui ne finit pas. Maintenant, je vais vous dire une chose mystérieuse : nous ne mourrons pas tous, mais tous, nous serons transformés. Cela se fera très vite, en un clin d'œil, quand la trompette sonnera le dernier jour. Oui, la trompette sonnera. Alors les morts se réveilleront pour une vie qui ne finit pas, et nous, nous serons transformés.
En effet, ce qui pourrit doit recevoir la vie qui ne finit pas. Et ce qui meurt doit recevoir la vie qui dure toujours. Quand cela arrivera, ce qui doit pourrir recevra la vie qui ne finit pas. Et ce qui doit mourir recevra la vie qui dure toujours. Donc, tout se passera comme les Livres Saints le disent : « Une victoire totale a fait disparaître la mort. Mort, où est ta victoire ? Mort, où est ton arme ? » (1 Corinthiens 15, 35-58)
L'arme de la mort, c'est le péché, et la loi rend le péché plus puissant. Mais remercions Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. Alors, mes frères et mes sœurs très aimés, soyez forts, soyez solides ! Travaillez toujours mieux au service du Seigneur. Vous le savez, en le servant, vous ne travaillez pas pour rien.